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Notes les plus lues
Denis Podalydès, hommage à Antoine Vitez : Pas d'archétype, nul ne décide a priori de l'emploi... Alors tu ouvres aux comédiens et apprentis comédiens un plateau où tous les Alceste, tous les Antiochus, tous les Cid et Hamlet sont possibles
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Patrice Chéreau : Je veux être grave, mais pas cynique. Profond et léger, comme dit Grüber
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Robert Bresson à Jean-Luc Godard : Peur de proposer une chose à un public qui est sensibilisé à une autre chose et qui serait désensibilisé à ce que je fais
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Godard, Pialat, Rohmer, Truffaut : Vous pouvez le faire sans l'Avance sur Recettes | Il y a une part, probablement, de paresse, et puis aussi de contamination, l'idée que quand on est passé par un certain chemin, on ne peut plus revenir en arrière
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Marcel Proust : en entendant l'actrice, chacun attendait que d'autres prissent l'initiative de rire ou de critiquer... On se figure que c'est grotesque, mais, après tout, c'est peut-être magnifique et on attend d'être fixé
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Deleuze - Les personnages de Visconti : Ils se sont entourés d'art mais ce savoir les sépare et de la vie et de la création
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Fellini : Ma préférence va en général à des sujets originaux écrits pour le cinéma. Je crois que le cinéma n'a pas besoin de littérature. Toute oeuvre d'art vit dans sa propre dimension de conception et d'expression
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Stanislas Nordey : L'acteur doit se nourrir de tout ... Etre seul en scène ... Ferré. Je leur ai montré des enregistrements de concerts. Comment on est seul sur scène
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Marcel Proust | Gilberte : là vous m'aimiez trop, je sentais une inquisition sur tout ce que je faisais
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Caroline Champetier : C'est quoi, la lumière ?
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La femme chez Antonioni échappera toujours de quelque côté à ses manoeuvres de cadrage
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François Truffaut : J'acceptais très bien l'idée de Renoir, qu'on doit sacrifier l'abstrait au concret, c'est-à-dire que l'acteur qui va jouer un personnage est plus important, plus réel que ce personnage sur papier. J'était prêt à aménager le scénario
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Martin Scorsese annonce trois projets de films, "si tout va bien"
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Louis Jouvet : Vocation, immense réceptacle. Mettre son coeur dans les mains du public
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Godard : Pour moi, les images c'est la vie et les textes, c'est la mort. Il faut les deux : je ne suis pas contre la mort. Mais je ne suis pas pour la mort de la vie à ce point-là, surtout pendant le temps où elle doit être vécue
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De l'autre côté, chez Christopher Nolan : Inception / Interstellar : STAY! RESTE !
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Deleuze : C'est la grandeur de l'oeuvre de Cassavetes, avoir défait l'histoire, l'intrigue ou l'action, mais même l'espace, pour atteindre aux attitudes comme aux catégories qui mettent le temps dans le corps, autant que la pensée dans la vie
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Un scénario de science-fiction de Michelangelo Antonioni
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Marcel Proust : il est aussi vain d'écrire spécialement pour le peuple que pour les enfants. Ce qui féconde un enfant, ce n'est pas un livre d'enfantillages
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Orson Welles : Au début, j’ai une notion-base du film, mais chaque jour on est dévié par l’expression que l’on trouve dans les yeux d’une actrice
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Robert Bresson : Je ne récuse rien. Je prends plaisir à toutes sortes de films. Je me sens proche de tous ceux qui n'ont pas suivi ou ne suivent pas une mode
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Laetitia Masson : comme en amour, on choisit un acteur par l'extérieur. Impossible, le temps d'un casting, d'aller en profondeur. On succombe à un inconnu, au mystère de ce détail qui nous retient, on construit autour de cette pierre angulaire
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David Cronenberg : les émouvoir en leur montrant des choses qu'ils n'ont jamais vues et en établissant des connexions inattendues, des métaphores
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Michel Ciment, France Culture : Malick fait un film comme Rimbaud fait Les Illuminations, sauf que Rimbaud au cinéma ça paraît impossible. Il se permet de faire ce que beaucoup de grands cinéastes n'ont même pas osé faire (conscients du marché)
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Ozu n'aimait pas ça, quand un acteur ne pouvait pas répondre en laissant un silence avant de parler. C'était le jeu des acteurs qui n'avaient pas joué dans les films muets
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Antoine Vitez. L'acteur et son code de jeu, accent, culture et formatage. Devons-nous le former dans notre forme ?
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Deleuze : l'esthétisme visionnaire de Visconti - l'action flotte dans la situation, plus qu'elle ne l'achève ou ne la resserre
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Mulholland Drive de Lynch : dans un au-delà où il ne s'agit plus d'imiter mais de vivre avec ses fantômes
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Pour l'actrice, dépasser la limite des rôles féminins : Hamlet incarnée par une femme, Angela Winkler | Anne Tismer : Jouer Danton | Emily Blunt : Ecris-moi un rôle comme tu l'écrirais pour un homme, sans te poser la question de ma féminité
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Ariane Mnouchkine : Chercher un personnage avec un acteur
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Tout est contesté par tout le monde. Que peut-on croire ? | Jean-Pierre Marielle, Jean Carmet | Bouvard et Pécuchet | La "méthode", ils voudraient la trouver, absolue, dans les livres
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Direction d'acteurs - Claude Régy : ce n'est pas en opposant les contraires - vérité, mensonge - que l'on progresse. Ces notions sont beaucoup plus floues qu'on ne le pense
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Fritz Lang / Lynch : notre travail de créateur est le résultat d’une certaine anormalité. Un très bon écrivain s’est fait psychanalyser. Deux ans après, il ne pouvait plus rien écrire. Cela ne l’intéressait plus du tout : ses problèmes étaient résolus
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Gilles Deleuze : Le duel au cinéma. Le binôme est un polynôme
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Martin Scorsese : On est jeté dans la folie qui règne ici-bas. On ne sait rien sur personne. On croit qu'on sait, mais on ne sait pas. C'est cela le vrai sujet. Et c'est le désir sexuel qui fait jaillir le courant
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Straub / Huillet : Kafka, le seul grand poète de la civilisation industrielle ; cette peur permanente de perdre son poste | Karl, un fou, comme dans Parsifal : le pur innocent
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Peter Bogdanovich & Orson Welles | La mort de la mère d'Orson | Rosebud / CITIZEN KANE | Welles : moi je crois qu'il n'y a que des oeuvres
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Proust / Malick : ceux qui se sont fait une vie intérieure ambiante ont peu d'égard à l'importance des événements. Ce qui modifie profondément pour eux l'ordre des pensées, c'est bien plutôt quelque chose qui semble en soi n'avoir aucune importance
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Terrence MALICK by Christopher NOLAN & David FINCHER
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Godard et Bresson, par Claude Mauriac. Les voix des personnages
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Proust / Malick, brusques glissements dans la perspective temporelle : Tu pensais que le temps n'existait pas / Il avait fallu quitter Balbec en effet | Révélation du temps irrémédiable et usage magique du Plus-que-parfait chez Proust
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Pierre Richard : Je préfèrerais qu'il y ait moins de mots et plus de place à ces regards de l'âme qui sont les plus importants, et que la caméra sent bien, elle
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Stanislas Nordey : Une actrice comme Anne Tismer ne dit que ça : Je ne veux plus jouer de rôles de femmes. Vraie belle question posée à l'auteur et au metteur en scène
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Jean-Claude Brisseau : Le problème est que si le plaisir est lié au sentiment de franchir une barrière, cette barrière recule sans arrêt. On s'ennuie donc très vite. Lacan dit que ce n'est pas le mal qui pose problème mais le bien
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Emir Kusturica : Ce que je sais du montage, je l'ai appris chez Fellini. Il travaille davantage dans une structure épique que dans une structure dramatique
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Roland Barthes : L'utopie est tout de même justifiée, dans un but concret, réel, social, dans la mesure où elle permet d'explorer le désir humain. L'utopie ne fournit pas de solutions réelles, mais elle permet d'explorer le désir humain
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Johnny Hallyday, acteur : pas besoin de faire des milliards de gestes pour exprimer ce qu'on a à faire, il suffit d'avoir ce qu'il faut dans le visage. L'acteur que je préfère : Clint Eastwood. Il ne parle pas beaucoup
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Antoine Vitez : exprimer l'imaginaire dans toutes les formes et selon toutes les conventions existantes ou à inventer
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Le magnétisme des corps qui s'agrippent, seul cinéma qui vaille pour Pialat | Alain Bergala, La grappe humaine
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Jean-Luc Godard : Le Mépris est l'histoire des hommes qui se sont coupés d'eux-mêmes, du monde, de la réalité. Ils essaient maladroitement de retrouver la lumière, alors qu'ils sont enfermés dans une pièce noire
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Etre traversé par un texte, traverser le texte - Stanislas Nordey : Que les acteurs soient nus. Si je pouvais, j'enlèverais aussi les peaux ou le squelette, je trouverais ça magnifique. J'ai de plus en plus de mal quand il faut faire des costumes
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Anna Karina : Chaque acteur devrait réaliser un court-métrage, et tous les réalisateurs devraient interpréter un rôle comme acteur, pour comprendre que c'est pas toujours aussi facile que ça
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Proust / Bresson / Dostoïevski : les cent masques qu'il convient d'attacher à un même visage ; faire varier aussi la lumière du ciel moral selon les différences de pression de notre sensibilité ; des courants et des contre-courants
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Terrence Malick, conseils de réalisation à Natalie Portman : You make films your way, don’t let anyone else tell you that you need a three-act structure. You just make movies as you experience life
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David Lynch : certains aspects du film sont étranges et grotesques, mais le monde est étrange et grotesque
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Pierre Braunberger : c'est une caractéristique des grands metteurs en scène que d'avoir un couloir étroit, qui est leur propre personnalité
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Otto Preminger : Mon oeuvre est très diverse, et c’est voulu. Un des privilèges du metteur en scène, c’est de jouir de l’idée qu’il peut tout faire
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Les trois montages de François Ozon : Dans le premier montage, on met tout, puis j'ai tendance à trop raccourcir ; dans un troisième temps, on rétablit des choses pour donner des respirations
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Netflix / 13 Reasons Why | Le slut-shaming, ce que vit Hannah, d'un côté... le besoin d'être jugée séduisante, populaire, jolie, parfaite sur Instagram. Mais si ça va juste un peu trop loin, vous êtes une salope, on ne vous aime plus
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Louis Jouvet, professeur au Conservatoire : Les trucs du comédien. Chercher des principes ? Il n'y a que des appétits et des ambitions, et des hasards - rencontres - chances
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Xavier Durringer, sur les essais caméra : dans les 15 premières secondes, il faut faire quelque chose
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Louis Jouvet : vocation et métier - Le départ ne doit pas être méprisé ; l'essentiel est d'atteindre ensuite là où il faut
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Mulholland Drive et Vertigo. Lynch contracte en une seule figure le voyeur et son objet, le regard et l'image, le masculin et le féminin.
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Gilles Deleuze, CINEMA 1 : illusions vitales, illusions réalistes plus vraies que la vérité pure
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Martin Scorsese : Mon père disait : Quand on parle trop, il n'y a plus un seul mot disponible, à la fin. Tout ce qui reste c'est d'aller chercher une batte de base-ball et de frapper !
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Proust : Car les théories et les écoles, comme les microbes et les globules, s'entre-dévorent et assurent, par leur lutte, la continuité de la vie
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Isabelle Huppert : Je n'ai jamais pensé qu'être actrice, c'était aller habiter d'autres vies. Pour moi, c'était au contraire une inlassable exploration de moi-même
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Orlan : Je crois qu'il y a autant de contraintes exercées sur le corps des femmes qu'il y en a sur le corps même des oeuvres d'art | Orlan et la désacralisation du corps - Josette Féral
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Yoshi Oida, L'acteur flottant. La vacuité est toute-puissante parce qu'elle peut tout contenir
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Fellini : Je ne trouve pas de grande différence entre fantaisie, rêve, et faits advenus dans la réalité. Les songes et les rêves ne sont-ils pas également des faits qui surviennent ?
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Tonino Guerra, scénariste : la plus belle structure de scénario, c'est...
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Jean-Luc Godard, faire des films autrement que les autres : "et finalement tu te perds toi même car tu ne sais plus du tout où tu es, contre qui tu es... tu en veux à tout le monde et à personne..."
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Michael Lonsdale : L'acteur est souvent très riche quand il joue sur deux plans ; dire des choses et penser à autre chose en même temps ; ça provoque une certaine inquiétude
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Michelangelo Antonioni : Ce qui me frappe d’abord dans un visage, ce sont les couleurs. J’ai toujours aimé les couleurs
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Claude Sautet : Il faut résister continuellement à une certaine veulerie, à une certaine servilité. Quand un metteur en scène s'entêtait dans sa volonté, sa vision, c'était comme une bouffée d'air frais
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Tadié: Prenez le Journal d’un curé de campagne, Bresson, rien ne manque par rapport au livre de Bernanos. Tout est transposable. A partir du moment où on se dit que le public ne supportera pas la complexité, et où on va vers la superficialité, on se perd
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Fellini : je suis capable de voir jusqu’à cinq ou six mille visages, qui me suggèrent les comportements de mes personnages
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Alain Bergala : Coutard n'avait pas le droit à l'erreur, il n'y aurait qu'une prise, mais Raoul s'attendait à tout de la part de Jean-Luc, il avait l'instinct. Il ne loupe pas un truc comme ça. Il n'a pas été reporter de guerre pour rien
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Fading. Natalie Portman / Terrence Malick / Roland Barthes : What are we now ? - Voix tout au bout du monde, qui va s'engloutir très loin dans des eaux froides
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LE CLÉZIO : Au coeur de l'oeuvre de Bresson, il y a le procès. Ce moment crucial où l'homme devenu solitaire s'oppose à la société
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Richard Schechner : théâtre mimétique / théâtre transformationnel
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Faire travailler l'imagination : style nébuleux | Spielberg et Douglas Trumbull, créateur d'effets spéciaux, Rencontres du troisième type
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The Unloved - Knight of Cups (VIDEO) | the still warm body of Terrence Malick's misunderstood Knight of Cups
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Eugenio Barba : Moduler sa propre énergie est une technique que le metteur en scène doit obligatoirement apprendre : comment raconter, créer un espace vaste ou intime autour de soi, éveiller le sentiment de complicité et l'enthousiasme de l'aventure
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Alan Schneider, à propos des critiques : A mesure que l'on monte les nouvelles pièces, les anciennes s'améliorent (à leurs yeux) tandis que la pièce en cours est détestable
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Composition du plan des scènes de repas chez Terrence Malick | Proust : ce sont les fragments d'un même monde. Les grands n'ont jamais que réfracté à travers des milieux divers une même beauté qu'ils apportent au monde
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Fellini : Du reste, il n'y a pas de réalité objective dans mes films, pas davantage que dans la vie
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Claude Régy : les gens écoutent l'opéra les yeux fermés, cela devrait nous faire réfléchir à ce qu'on leur met sous les yeux quand par hasard ils les ouvrent | Panowsky : une vision, non une illusion. Le théâtre invisible : le nouveau Bayreuth. La lumière
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François TRUFFAUT : CINEPSYCHOPATHIA SEXUALIS | L'Amour au cinéma - Tableau des anomalies sexuelles à l’écran
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Luchini : Jouvet, Bouquet, ces deux maîtres qui chérissent la dépersonnalisation sont des acteurs à la personnalité écrasante... Sans doute n'est-il pas possible d'énoncer une théorie du jeu de l'acteur : il n'y a que des pratiques d'acteurs singulières
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Ils sont treize. Qui est le Judas parmi eux, qui les empêchera d’être sauvés ? Cruauté d’une société qui ne peut se passer de bouc émissaire | Le Radeau de la Méduse | TNS Thomas Jolly
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Jeanne Moreau : 120 amis, qu'est ce que vous en faites ! Qu'est-ce que ça veut dire ? C'est vrai qu'il y a une brutalité dans les relations, il y a une immédiateté... On s'embrasse, et puis après, fini !
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Bresson à Godard : les rythmes sont tout puissants. Même quand on fait le commentaire d'un film, ce commentaire est d'abord vu, senti, comme un rythme. Ensuite, il est une couleur (froid ou chaud), ensuite, il a un sens. Mais le sens arrive en dernier
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SONG TO SONG | Love, Obsession, Betrayal | Terrence MALICK 2017 | Natalie Portman, Rooney Mara, Ryan Gosling, Michael Fassbender | Movie Poster / Affiche du Film
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Yves Lafaye, chef opérateur, ce qu'il attend d'un metteur en scène : D'abord la même chose que ce que peut en attendre un comédien : être dirigé
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Antonioni ne juge pas, ne dénonce pas, parce qu'il a un sens aigu du mystère, ce mystère qui, Buñuel nous l'a appris, est l'âme de toute oeuvre d'art | Il y a déjà trop d'accusateurs publics
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Marcel Proust : Aujourd'hui quand une femme agit bien, c'est par une revanche de sa nature instinctive sur sa morale, c'est-à-dire sur son immoralité théorique (voyez le théâtre de MM. Halévy et Meilhac)
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Robert Bresson : au fond, on ne fait plus de films qu'avec sept acteurs pour le monde entier. Mais le public en a assez, j'en suis sûr
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Mulholland Drive - Lynch délègue au personnage et à l'actrice (voire à l'actrice comme unique personnage féminin possible) la possibilité de devenir mise en scène
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Antonioni : La femme qu'il cherche est un personnage. L'homme est metteur en scène. Nous devons pouvoir aimer même les femmes que notre imagination fait naître
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Ariane Mnouchkine : Le mot vient en fin de course. Des acteurs, qui ne sont pas encore de grands acteurs justement, ont tendance à anticiper, alors qu'il n'est pas nécessaire encore de dire, puisque rien n'a été vécu, rien n'a été reçu
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Eric Rohmer, casting : voir l'acteur dans la vie et pas au théâtre ni dans un film
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Orson Welles : La générosité, c’est la vertu essentielle. Je déteste quiconque veut retrancher une note de la gamme humaine : on doit à tout moment pouvoir en faire vibrer tous les accords
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Antonioni, L'adieu aux femmes. Il souffre d'avoir à se séparer du regard subjectif, irrationnel, obscur et féérique, sarcastique et hyperbolique de l'expressionnisme
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Rohmer, rédacteur en chef des Cahiers du cinéma : J'étais pour la critique des beautés : ne dire que du bien des films | Godard : le parti pris de critique élogieuse
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Natalie Portman, Jane Got a Gun
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Jean-Luc Godard : Et le cinéma c'est à la fois la vie, et dès qu'on filme la vie, les gens vous disent ce n'est plus du cinéma, on ne va pas payer pour voir la vie deux fois de suite
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Robert Bresson : Tire de tes modèles la preuve qu'ils existent avec leurs bizarreries et leurs énigmes
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Valeria Bruni-Tedeschi : En travaillant sur la panthère, je ferai des choses que normalement je ne me permets pas de faire, car ce sera l'animal qui les fera
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Orson Welles : Ce que l'apprenti réalisateur devrait apprendre, c'est autant de culture qu'on peut en synthétiser. Le degré de création dépend de la matière première dont le cinéaste dispose
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Louis Jouvet : Définir un héros de théâtre, c'est lui enlever son abstraction, sa totalité. C'est l'emprisonner et amoindrir son pouvoir
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Vincent Colonna : Proust, art des séries télé, cycles romanesques : "mystérieuses lois de la chair et du sentiment", introduction du temps dans la vie des personnages, d'une sédimentation, comme "un terrain où les laves d'époques différentes sont mêlées"
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Leo Spitzer, Le style de Marcel Proust : Ces associations surprenantes, Proust sait nous les faire accepter par une lente préparation
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Jean-Luc Godard : Le public, personne ne sait ce qu'il est. Il est quelquefois surprenant, en général décevant. A bout de souffle, comme Les 400 coups, a été un malentendu. Cela a beaucoup trop plu, grâce à un concours de circonstances
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Rooney Mara, Song to Song : Je sais que tu veux toujours savoir la vérité, mais pas moi. Parfois la vérité n'est pas la bonne chose à dire. Tu peux blesser quelqu'un en la disant | Terrence Malick
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Nietzsche : On est plus riche qu'on ne le pense, on porte en soi l'étoffe de plusieurs personnages, on prend pour "caractère" ce qui n'appartient qu'au "personnage", à l'UN de nos personnages. La plupart de nos actions ne viennent pas du tréfonds de nous
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Godard : La femme que l'on aime, on la réveille la nuit, on ne téléphone pas ensuite à des amis pour leur raconter. Difficile, on le voit, de parler de cinéma, l'art est aisé mais la critique impossible de ce sujet qui n'en est pas un
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Claude Sautet, écriture de scénario : un problème paradoxal se pose constamment : celui de savoir si la répétition sature, ressasse, ou si elle prend une valeur lyrique
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Natalie PORTMAN, Director: When I write again something for myself or someone else, I won’t put in so much rain. Water, it’s really not comfortable. But unfortunately it is very cinematic | A Tale of Love and Darkness / Une histoire d'amour et de ténèbres
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Martin Scorsese : Bickle est quelque part entre Charles Manson et Saint Paul
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Hans-Thies Lehmann : Dans d'autres performances, c'est la réalité du corps menacé : lorsque Marina Abramowicz se présente aux spectateurs, leur faisant part que la règle du jeu consistait pour eux à faire d'elle tout ce qui leur chantait
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Stéphane Braunschweig : auditions d'entrée en jeu à l'école du TNS. On reconnaît tout de suite ceux qui font semblant de faire semblant ou ceux qui font semblant dans leur être
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Les pages de plus haute complexité jamais écrites en musique : comment une idée musicale, apparemment épuisée, se relance d'elle-même par l'émergence inattendue d'une de ses facettes subitement révélée...
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Michel Piccoli reçoit un scénario dans lequel il trouve la phrase qui définit son personnage : C'est un personnage de Marienbad qui veut jouer le rôle d'un personnage de Rio Bravo | Alain Bergala, Godard au travail : Le Mépris
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Gérard Depardieu : Maurice Pialat est très fragile sur ce qu'il reçoit de ce qu'il a pensé, comme quand on rêve une chose et qu'on voit ce rêve se réaliser
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La direction dans les yeux. Au Conservatoire (CNSAD). Nathalie Baye (21 ans), élève d'Antoine Vitez. Improvisations Blow-up (Antonioni)
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Lee STRASBERG / STANISLAVSKI / Yoshi OIDA / Marcel PROUST : Par la recherche de la couleur opposée, il obtint le résultat désiré ; une réalité qui était proportionnée à la nature complexe de la réalité de la vie
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Anne-Cécile Vandalem : On s'obstine à vouloir gagner, alors que dans la réalité, la plupart du temps, on perd. Pour moi, regarder la perte en face et la sublimer, c'est se redonner de la puissance
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Stanislas Nordey : Il y a un mystère. Il est motivant. Pour moi, le théâtre ce n'est pas l'endroit de la résolution. Il faut faire confiance au mystère. Il ne faut pas que le mystère soit révélé
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La femme dans le cinéma de Terrence Malick : Finalement, pour caractériser à l'écran la figure féminine, un motif revient à chaque fois : la femme-rivière. Dans tous les films, une femme marche pieds nus dans l'eau | Alexandre Mathis
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Jean-Claude Biette : la fascination et un certain hypnotisme font partie de la nature du cinéma, il faut travailler là-dessus et non pas condamner ça en disant : on va faire des films désaliénés
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Malick | Marina (Olga Kurylenko) métamorphosée, morte puis renée. Nous porter jusqu'au château intérieur de l'âme, monument tout de pierres et de gris, fait d'eau, de vents et de marées au coeur duquel une rose, rouge, qui attend et qui toujours s'ouvre
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Albertine disparue / Song to Song (Proust / Malick) : Divisée en petits dieux familiers, elle habita longtemps la flamme de la bougie, le bouton de la porte, le dossier d'une chaise... Chaque impression évoquait une impression identique mais blessée
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Lee Strasberg : Cependant, quand on dit trop de choses aux acteurs, on les constipe. Malheureusement, cela ne les aide pas, alors qu'une toute petite chose a souvent beaucoup plus d'importance
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Sandrine Bonnaire : comme actrice, Pialat m'a appris à essayer d'être intègre par rapport à l'idée des artifices, de la composition, de la performance. Le moins chichiteux possible
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"Tu aimerais bien que la peinture coupe les doigts ?" - La Collectionneuse, Eric Rohmer
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Bernard Zitzermann, directeur de la photographie : Le Mépris c'était Matisse au cinéma. Coutard avec Godard ont inventé quelque chose qui n'a, hélas, pas fait école. J'aime les tons chauds que je préfère à la vogue actuelle du bleu HMI
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Fellini : Je ne fais pas de politique ; mais alors oui, tous mes films sont politiques, essaient de démasquer les préjugés, la rhétorique, les formes aberrantes d'un certain type d'éducation et de société qu'elle a produit
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Ariane Mnouchkine : Si ton étoile ne brille pas, n'essaie pas d'éteindre la mienne ! - Gardez cela, je vous assure, ne laissez pas éteindre votre étoile ! C'est difficile parfois, parce que c'est à coups de seaux d'eau qu'ils essaient de le faire
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René Girard : Ce n'est plus l'image, ici, qui sacralise la perception, c'est la perception qui sacralise l'image. Mais Proust traite cette fausse image en image vraie et lui fait réfléchir le sacré d'emprunt qu'elle tient du médiateur
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Ella RUMPF / Natalie PORTMAN / Emily BLUNT | Ecris-moi un rôle comme tu l'écrirais pour un homme, sans te poser la question de ma féminité | her herself as a subject of desire, not an object of desire
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donc l'argument ne vaut rien | Trintignant, Pascal, Rohmer, Paul Valéry
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Martin Scorsese : Robert De Niro et moi
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Fabrice Luchini : Quelle diction avec Rimbaud ? Tous les jours je la cherche. Certains l'ont dit avec un concept d'enthousiasme. Moi, jai compris que c'était simplement hallucinatoire
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Deleuze : Affinité de Kurosawa avec Dostoïevski : l'urgence d'une situation, si grande soit-elle, est délibérément négligée par le héros, qui veut d'abord chercher quelle est la question plus pressante encore
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Stanislas Nordey : J'ai été inquiété par des formes... Vincent Macaigne... Je me suis dit : "Tu vieillis, mon gars." Ils sont en train de chercher des choses très crues. ça m'a obligé à me réinterroger sur mon rapport à la représentation
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Lynch / Malick : Garden of Eden (Mulholland Drive - Los Angeles, mythologie du cinéma pour la jeune actrice / To the Wonder - Mont-Saint-Michel, mythologie de l'amour originel et du paradis perdu pour la jeune amoureuse)
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Fellini : Pour mettre en branle l'énergie créatrice...
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Abel Gance, à Rivette et Truffaut : on jongle avec les 4 ou 5 vedettes, c'est complètement stupide
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Marcel Proust / Terrence Malick : "Il était temps de commencer" (Le Temps Retrouvé) / "Commence !" (Knight of Cups)
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Claude Sautet : Dans les décors naturels, au contraire du studio, quelque chose existe de ce désordre universel, propre à l'homme
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Morgan Freeman : ce qu'il n'aime pas trouver dans un scénario ; comment il prépare ses rôles
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Pascal Bonitzer, La disparition (sur Antonioni) : l'espace pur. Ce point ultime de l'être enfin délivré de la négativité des projets
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Olivier Assayas: L'incarnation, le choix des comédiens. En termes dramaturgiques, le visage d'un comédien, sa peau, ses rides, ses expressions, jusqu'aux plus infimes tics, racontent plus d'histoires et avec plus de vérité que quelque scénario que ce soit
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Céline Sallette, hommage à Patrick Grandperret : Très peu de gens laissent rentrer dans le cinéma, très peu de gens ouvrent la porte et disent : vous avez rien fait, tiens, on vous donne un rôle
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Bresson à Godard : Quand je pense qu’on me dit parfois que dans mes films on parle faux ! Moi, je ferais parler faux ! Mais qu'est-ce qui leur fait croire qu'ils parlent juste, eux ?
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Stanislas NORDEY : La question de l'espace ne se pose même pas. C'est juste l'acteur. C'est un tout petit espace. Diriger un acteur. Le plaisir intense d'observer, de regarder un acteur qui parle, qui dit
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Brit Marling, Zal Batmanglij : Collaboration on THE OA | SAG-AFTRA FOUNDATION | Video The Business: Creative Chemistry
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Martin Scorsese : Andrew Sarris a déclaré qu'il ne fallait jamais montrer un film d'Ophuls à un spectateur de moins de trente ans. Sinon c'est du gâchis !
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Takeshi Kitano : Qu'est-ce qui reste à faire ? Continuer à produire des films que je souhaite voir. Aussi longtemps que je filmerai ce que je veux voir, ce cinéma-là continuera d'exister
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Ryan Gosling : Tu as déjà couché avec lui ? - Roland Barthes / Song to Song : Avec la première scène (dispute amoureuse), le langage commence sa longue carrière de chose agitée et inutile
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Orson Welles : tout d'un coup, je n'avais plus le droit de mettre les pieds sur le plateau ! Le film était trop noir, trop étrange pour eux. On m'a fichu à la porte. J'ai eu le coeur brisé de ne pas avoir pu continuer
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Martin Scorsese : Enfant, je dessinais des storyboards pour des films imaginaires mis en scène par des gens comme Hitchcock et Huston
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Godard : Je suis pour la politique des auteurs, mais pas n'importe laquelle. Vouloir ouvrir la porte à tout le monde absolument est une chose très dangereuse. L'inflation menace. Le côté snob du jeu de la découverte, il faut le laisser à "L'Express"
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Antoine Vitez, direction d'acteur : Cela m'ennuie de voir exécuter exactement ce que j'ai proposé, ce qui m'intéresse c'est de le voir transformé, de voir une réponse
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Harry Baur : Etre soi-même, bah ! on a bien le temps de l'être dans la vie. L'acteur a bien de la chance, quand on lui apporte un bonhomme qui lui permet de sortir de lui-même
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Agnès JAOUI : Aucun monteur ne remplacera le talent musical et rythmique d'un bon acteur. J'hésite à filmer des plans de coupe car les monteurs aiment monter et je vais devoir me battre pour garder un plan-séquence
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My name is Orson Welles | Hollywood attendait, de la part de ce grand sorcier, qu'il rééditât son exploit radiophonique. Or, ce sorcier n'est pas un faiseur. Le cirque n'est pas son affaire
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Antonioni à Godard : Je sens devoir exprimer la réalité en des termes qui ne soient pas totalement réalistes. Prenez par exemple la petite ligne blanche abstraite qui...
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L'identité de l'artiste | en vrai maître | Elstir est Biche | Marcel Proust
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Fellini : Quelle chose embarrassante que de s'entendre répéter ce qu'on a dit Dieu sait quand et Dieu sait pourquoi !
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La peur de se laisser emporter en utilisant quelque chose de très personnel | Lee Strasberg / Kazan / Braunschweig / Malick / Proust. Si quelqu'un essaie toujours de satisfaire son prochain, comment peut-il faire autrement que d'une façon conventionnelle?
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Ma principale préparation d'un rôle : la vie de tous les jours, la rue, un spectacle magnifique où l'on n'a jamais fini de s'instruire
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Peter Brook : Si on laisse la pièce s'exprimer toute seule, on peut très bien ne rien entendre du tout. Si l'on veut que la pièce soit entendue, alors il faut savoir la faire chanter
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Marcel Proust : Ces gestes instables perpétuellement transformés, ces tableaux successifs, c'était le résultat fugitif, le mobile chef-d'oeuvre que l'art théâtral se proposait et que détruirait en voulant le fixer l'attention d'un auditeur trop épris
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Fabrice Luchini : Au cinéma, j'ai découvert que la somnolence y est essentielle. Si vous êtes somnolent, la caméra fait de vous ce qu'elle veut. Si vous la ramenez trop, vous encombrez. Il faut atteindre cet état que Louis Jouvet qualifiait de vacant
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Antoine Vitez. Faut-il un maître ? | Formation du comédien
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Marcel Proust : D'ailleurs, ceux qui théorisaient ainsi employaient des expressions toutes faites qui ressemblaient singulièrement à celles d'imbéciles qu'ils flétrissaient. L'art véritable n'a que faire de tant de proclamations
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Bresson | Hitchcock # Remix Pickpocket / Psycho
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Yoshi Oida : Contradiction. La personne et le personnage. L'être humain est complexe et inattendu
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Xavier DOLAN : La culture peut pas juste servir à assouvir ce groupe de personnes-là qui n'ont pas de curiosité, et qui n'ont pas de tolérance envers l'art, l'art de raconter une histoire, et qui veulent juste être divertis
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Jaoui / Bacri : la directrice du théâtre nous a dit : Elle nous plaît, mais faudrait prendre des vedettes. Ben on a dit non, on est allé dans un plus petit théâtre
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Terrence Malick : la fille, sa meilleure historienne, vit une autre vie, si bien que son histoire coule à pic, sans laisser de traces
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Proust, Albertine disparue : Que ce soient les conditions sociales, les prévisions de la sagesse, en vérité, on n'a pas de prises sur la vie d'un autre être
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Tonino Guerra : Pour la sortie d'un film, les questions posées par les journalistes sont des questions auxquelles peuvent répondre les scénaristes, sur le contenu du film, tout cela figure dans le scénario. Très rares sont les questions sur le style
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Robert Bresson : mes protagonistes sont des êtres de qui je m'approche comme de trésors très précieux, je me moule à eux
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Christophe Honoré : Ne plus vouloir entendre parler du théâtre n'est pas si éloigné de ne plus vouloir entendre parler du vivant. L'idée que le théâtre pue, comme le vivant sent mauvais, est de plus en plus commune dans le milieu cinématographique
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Bertrand Bonello à Laurent Lucas : Toute la difficulté repose sur quel principe de réalité adopter ? Trop près, on devient malin. Trop loin, on devient théâtral et théorique. (Myopie, presbytie... toujours, la même question, le même problème...)
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Ingmar Bergman : une faiblesse générale dans mes films. Le monde de la jeunesse m'était étranger. Je me trouvais en dehors et je regardais par la fenêtre
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Tonino Guerra, scénariste : Antonioni dilate beaucoup le scénario avec ses images. Il faudrait qu'il fasse d'abord le film et ensuite les dialogues
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Jean Herman, scénariste : Pour commencer à travailler... S'imposer une sorte de maladie qui sera "la" maladie du film
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Jean-Claude Brisseau, Le spectacle du mal : On fait un film pour comprendre pourquoi quelqu'un peut tuer quelqu'un d'autre, sinon, ce n'est pas la peine
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Michel Ciment : J'en avais discuté avec Cronenberg. Chez les cinéastes d'origine juive (comme Kubrick, Polanski, ou lui), c'est la rationalité qui l'emporte. Alors que les cinéastes de formation chrétienne, c'est jungien, et l'imaginaire l'emporte
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Isabelle Huppert et Maurice Pialat : Ses films mettent en place une chronologie des affects, pas des faits, c'est ce qui leur donne une telle épaisseur des sentiments
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Stéphane Braunschweig | Faux coupable et responsabilité chez Hitchcock, Kafka, Kleist, Nietzsche, Dostoïesvki, Proust | Fantasme d'irresponsabilité chez Kleist - Quelque chose qui serait le mal pour toute l'éternité ?
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Xavier DOLAN : pas une performance aux Oscars dans les dernières années qui soit plus forte que celle de Natalie Portman dans Jackie de Pablo Larrain. Elle redéfinit l'interprétation moderne
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Fabrice Luchini : Rencontre avec Rohmer. Je suis alors amoureux d'une femme qui m'a fait découvrir Nietzsche et Freud. Elle exige que je lise Nietzsche... J'arrive chez Rohmer, et je lance d'une voix forte : Âgé de trente ans, Zarathoustra...
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José Van Dam : Un metteur en scène m'a dit un jour : "Moins on bouge sur scène, plus on devient fort, plus le moindre geste prend de l'importance".
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Scorsese / Malick, différence de regard : la culpabilité chez Marty le catholique, le don chez Terry, plus assyrien. Notre capacité à être à la hauteur de ce qui nous a été donné, ou de ne pas y être
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Natalie PORTMAN : I’ve been in movies that people love, movies that people hate, movies that people started loving and then hated later, and movies that people hated at first and then loved later. That stuff is unpredictable
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