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THEORIE ESTHETIQUE
Orson Welles : On ne peut pas voir et entendre la beauté en même temps... car la poésie a son propre paysage et nous sommes prisonniers d'un paysage physique qui isole l'acteur de son public
Antonioni : Un plan n'est pas un tableau. A partir de Zabriskie j'ai évité une certaine beauté formelle ; j'ai besoin d'être plus près de la matière, je ne veux pas que la beauté extérieure dérange l'histoire que je veux raconter
Marcel Proust : Ces gestes instables perpétuellement transformés, ces tableaux successifs, c'était le résultat fugitif, le mobile chef-d'oeuvre que l'art théâtral se proposait et que détruirait en voulant le fixer l'attention d'un auditeur trop épris
Jerzy Klesyk / Anatoli Vassiliev : Si l'on dit ce que l'on sait déjà nous sommes déjà dans le cliché. C'est l'énigme qui personnellement me maintient en éveil
Claire Lasne Darcueil (CNSAD) : Par de telles impostures on trouve l'énergie de redécouvrir les textes, les personnes, le monde ; dans l'appétit de transformer tout, puisqu'on ne sait rien du tout
Philippe Garrel / Jean-Claude Carrière : Etre scénariste, c'est savoir s'exprimer en dépassant sa propre honte. Les endroits les plus intéressants de sa propre vie ne sont pas ceux dont on est fier
Game of Thrones. Winter is coming, interminable imminence. Le ralentissement face à l'accélération technologique et le désir du retour à un apprentissage dans la difficulté
Game of Thrones. "L'anti-série est devenue la série la plus regardée au monde. L'écriture seule, alors, semblait pouvoir déverrouiller un imaginaire affamé de grandeur"
Tolkien assigne trois buts à la fantasy : le rétablissement, l'évasion, la consolation, trois choses dont les adultes ont plus besoin que les enfants. Pour que cela opère, il faut que le lecteur puisse faire preuve de créance secondaire
Marcel Proust : Vinteuil. Preuve de l'existence irréductiblement individuelle de l'âme, c'était quand il cherchait puissamment à être nouveau, qu'on reconnaissait, sous les différences apparentes, les similitudes profondes au sein d'une oeuvre
Robert Bresson : Je ne récuse rien. Je prends plaisir à toutes sortes de films. Je me sens proche de tous ceux qui n'ont pas suivi ou ne suivent pas une mode
L'artiste septuagénaire
Gilles Deleuze, CINEMA I : On sait que les choses et les personnes sont toujours forcées de se cacher, quand elles commencent. Elles surgissent dans un ensemble qui ne les comportait pas encore
Combien de fois pour aimer ? Ce qui est nouveau est toujours par défaut moins bien apprécié au départ. Une chanson obtient les meilleures appréciations au bout d’environ huit semaines de rotation, une douzaine d’écoutes pour un auditeur moyen
Walter Felsenstein : Quiconque n'est pas naïf n'a rien à faire dans un théâtre ! / Siegfried Melchinger : Brecht, dans ses dernières années, estimait que la naïveté était la forme suprême de l'esthétique
Bertrand Bonello à Laurent Lucas : Toute la difficulté repose sur quel principe de réalité adopter ? Trop près, on devient malin. Trop loin, on devient théâtral et théorique. (Myopie, presbytie... toujours, la même question, le même problème...)
Olivier Assayas : A l'écart des tristes excès du cinéma subventionné post-post-auteuriste, le film publicitaire a profité le premier d'une conviction porteuse dans le renouveau de la recherche en matière visuelle. Mais...
Eisenstein : On dira : "le spectateur n'y fait pas attention", "le spectateur ne remarque pas", "le spectateur ne crie pas". Parfaitement exact
Les carnets de Bruce Springsteen sont pleins de mots, pas pleins de notes ou d'accords. Des strophes, des personnages. Leurs vies prennent alors un tour poétique, qu'elles n'ont pas dans la réalité, deviennent des épopées
Andrew Sarris : A chaque décade on entend le même refrain : c'est la fin du cinéma. Mais le cinéma continue. Simplement, nous ne percevons pas ses nouvelles formes
Marcel Proust : D'ailleurs, ceux qui théorisaient ainsi employaient des expressions toutes faites qui ressemblaient singulièrement à celles d'imbéciles qu'ils flétrissaient. L'art véritable n'a que faire de tant de proclamations
Antoine Compagnon : Proust s'interroge sur cette propriété du génie : "La vraie variété est dans cette plénitude d'éléments réels et inattendus, dans le rameau chargé de fleurs bleues qui s'élance contre toute attente"
Eric Rohmer : J'ai toujours fait des films pour qu'ils prennent tout leur intérêt lorsqu'on y repense, pas seulement pour l'impression immédiate. Il faut que j'aie pu en rêver
Jean-Louis Comolli : le début d'un film, c'est une sorte de moment de grâce, où le spectateur est disponible à toute une série de coups de force, d'actes d'écriture apparemment arbitraires, dont il aura après la possibilité de comprendre la nécessité
Cinéma parlant ? Art plus difficile que le cinéma muet. Un mot d'amour, pourtant émouvant, peut si facilement faire rire ! | France Dhélia
Michel Ciment à Nicolas Guérin : Beaucoup de jeunes cinéastes ne voient pas du tout de tableaux, de peintures. Tous les grands cinéastes que j'admire avaient une grande culture picturale
Michel Ciment : Les grands cinéastes de l'imaginaire ont tout le temps été attaqués. Un cinéma de l'imaginaire où on nous demande de pénétrer dans la tête de quelqu'un. Or chacun a des rêves différents
Il nous faut "réapprendre l'émerveillement", écrivait Ionesco. Le parfait contraire de l'indifférence. "J'avais une méthode pour me tirer de la tristesse ou de la peur", confiait Ionesco
Godard : Je dois représenter encore la possibilité de dire : on peut encore faire le film qu'on veut en dehors des sentiers habituels. Ce qui est difficile, ce n'est pas de trouver de l'argent, c'est de faire le film qu'on doit faire, à sa manière
Tarkovski : Pour le montage, mon principe est le suivant : le film est comme un fleuve : le montage doit être infiniment spontané, comme la nature même
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