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LE CORPS AU CINEMA / AU THEATRE
Les Garçons sauvages / Vimala Pons, Mathilde Warnier, Diane Rouxel, Anaël Snoek, Pauline Lorillard | Bertrand Mandico
Du corps et par le corps | Jean-François Dusigne, La direction d'acteurs peut-elle s'apprendre ?
Marcel Proust : Ces gestes instables perpétuellement transformés, ces tableaux successifs, c'était le résultat fugitif, le mobile chef-d'oeuvre que l'art théâtral se proposait et que détruirait en voulant le fixer l'attention d'un auditeur trop épris
Adèle Haenel : Demander à quelqu'un de se contenter d'être jolie, c'est l'empêcher d'exister. Donc l'enjeu, c'est quand même de défendre sa liberté. On ne peut pas exister que pour le regard des autres
Dominique Blanc : Je le fais toujours avant d'entrer en scène : le scanner, la méditation de pleine conscience. On repasse en pensée toutes les parties du corps. Un quart d'heure, cinq minutes...
Louise Chevillotte : Nymphomanie ? Incarner un personnage d'une femme qui a du plaisir, qui accepte son désir, c'est une fierté. C'est tabou, c'est important de le mettre en lumière
Marcello Mastroianni : Quel dommage que le cinéma possède le gros plan ! Parce que je viens du théâtre et qu'au théâtre, le corps est encore plus important, la voix aussi. Le regard beaucoup moins
José Van Dam : Un metteur en scène m'a dit un jour : "Moins on bouge sur scène, plus on devient fort, plus le moindre geste prend de l'importance".
Dans la scène de cérémonie masquée d'Eyes Wide Shut, l'étrangeté vient de ce que Jocelyn Pook mélange des cordes et différentes voix récitant des psalmodies échantillonnées à l'envers, magnifiant l'impression de secret obscur et de connivence sectaire
Patty Jenkins, Cameron, Wonder Woman : Women can and should be EVERYTHING. If women always have to be hard, tough, troubled to be strong, and we aren’t free to be multidimensional, celebrate an icon, attractive and loving, then we haven’t come very far
The Vagina in Art and Cinema | VIDEO
René Girard : Ce n'est plus l'image, ici, qui sacralise la perception, c'est la perception qui sacralise l'image. Mais Proust traite cette fausse image en image vraie et lui fait réfléchir le sacré d'emprunt qu'elle tient du médiateur
Gesture in The Films of Terrence Malick | VIDEO / Gestes et mains dans le cinéma de Terrence Malick
Eric Lacascade : Sans les acteurs, d'ailleurs, je n'ai pas de fantasme. Daria Lippi est le guide et la possibilité de mes fantasmes. Mes hypothèses vivent au travers de son corps
Pierre Berthomieu, POSITIF : Song to Song. Aucun film de Malick ne donnait à ce point un vertige troublant du réel saisi dans une perspective physique. Inlassable, la caméra révère les courbes des hanches, le bas-ventre féminin, comme le Song of Songs
Christine Letailleur : Poser un regard de femme sur des territoires du désir, de la sexualité, de l'érotisme, voire de la pornographie, dérange, comme si ces domaines appartenaient aux hommes, qu'ils en avaient délimité les contours, leurs représentations
Grzegorz Jarzyna : Ce qui me manque le plus au théâtre, c'est la possibilité de s'approcher pour voir le visage du comédien. Comment trouver un procédé équivalent au plan rapproché au théâtre ?
Philippe Garrel : Le cinéma idéal ça serait des couples qui tournent pour le bonheur de tourner, c'est tout; le montrer, c'est malgré tout. Ou alors le montrer à son amour pour qui on a fait le film, ou à son meilleur ami
Roxane Mesquida | Malgré la nuit | Philippe Grandrieux | Qu'est-ce que tu veux que je fasse de ton âme ?
Laetitia Masson : comme en amour, on choisit un acteur par l'extérieur. Impossible, le temps d'un casting, d'aller en profondeur. On succombe à un inconnu, au mystère de ce détail qui nous retient, on construit autour de cette pierre angulaire
Etre traversé par un texte, traverser le texte - Stanislas Nordey : Que les acteurs soient nus. Si je pouvais, j'enlèverais aussi les peaux ou le squelette, je trouverais ça magnifique. J'ai de plus en plus de mal quand il faut faire des costumes
Marcel Proust : en entendant l'actrice, chacun attendait que d'autres prissent l'initiative de rire ou de critiquer... On se figure que c'est grotesque, mais, après tout, c'est peut-être magnifique et on attend d'être fixé
Andrzej Seweryn : Notre art est un art mystérieux. Il y a des règles pour les exercices, mais il n'y a pas de règle de l'art. Les imperfections des acteurs devenaient leurs armes, aux yeux des metteurs en scène
Hans-Thies Lehmann : Dans d'autres performances, c'est la réalité du corps menacé : lorsque Marina Abramowicz se présente aux spectateurs, leur faisant part que la règle du jeu consistait pour eux à faire d'elle tout ce qui leur chantait
Stanislas Nordey : J'ai été inquiété par des formes... Vincent Macaigne... Je me suis dit : "Tu vieillis, mon gars." Ils sont en train de chercher des choses très crues. ça m'a obligé à me réinterroger sur mon rapport à la représentation
André Wilms : Les images dont la société a besoin. La société a besoin de ses propres représentations et nous (acteurs) en sommes souvent les instruments
Orlan : Je crois qu'il y a autant de contraintes exercées sur le corps des femmes qu'il y en a sur le corps même des oeuvres d'art | Orlan et la désacralisation du corps - Josette Féral
Michel Ciment : Le cinéma de Malick est une exaltation de la femme. C'est singulier dans cette génération de cinéastes américains (Scorsese, Cimino), pour lesquels la femme n'est pas au centre de leurs préoccupations
Sophie Demeyer, Je pensais vierge mais en fait non. Joseph Danan: Elle sort nous laissant seuls dans l'appartement vide de sa présence à elle. Il y a eu théâtre. Nous avons, ce soir-là, dans ce lieu-là, vécu quelque chose, éprouvé le vertige de l'absence
Claude Régy : J'essaie de faire que l'acteur ne prenne pas à son compte l' "activité", comme le nom d' "acteur" semblerait devoir l'y pousser. Apprendre la passivité, façon de s'oublier soi-même pour se laisser traverser par des forces
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