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JEAN-LUC GODARD
C'est quoi Anna Karina ?
Jean-Luc Godard à Anne Wiazemsky : Je suis tombé amoureux de la jeune fille de la photo, d'Au hasard Balthazar, de Robert Bresson
Anne Wiazemsky | Robert Bresson, à Jean-Luc Godard : Il fallait trouver un mouvement, une montée dramatique. J’ai pensé à une fille. A la fille perdue. Ou plutôt : à la fille qui se perd
Jean-Luc Godard en 9 minutes
Bernard Zitzermann, directeur de la photographie : Le Mépris c'était Matisse au cinéma. Coutard avec Godard ont inventé quelque chose qui n'a, hélas, pas fait école. J'aime les tons chauds que je préfère à la vogue actuelle du bleu HMI
Andrew Sarris : A chaque décade on entend le même refrain : c'est la fin du cinéma. Mais le cinéma continue. Simplement, nous ne percevons pas ses nouvelles formes
Godard : Je dois représenter encore la possibilité de dire : on peut encore faire le film qu'on veut en dehors des sentiers habituels. Ce qui est difficile, ce n'est pas de trouver de l'argent, c'est de faire le film qu'on doit faire, à sa manière
Et si Kim Novak avait joué dans Le mépris ?
Philippe Garrel : Le cinéma idéal ça serait des couples qui tournent pour le bonheur de tourner, c'est tout; le montrer, c'est malgré tout. Ou alors le montrer à son amour pour qui on a fait le film, ou à son meilleur ami
Etre traversé par un texte, traverser le texte - Stanislas Nordey : Que les acteurs soient nus. Si je pouvais, j'enlèverais aussi les peaux ou le squelette, je trouverais ça magnifique. J'ai de plus en plus de mal quand il faut faire des costumes
Peter Brook : Si on laisse la pièce s'exprimer toute seule, on peut très bien ne rien entendre du tout. Si l'on veut que la pièce soit entendue, alors il faut savoir la faire chanter
Jean-Luc Godard : Le public, personne ne sait ce qu'il est. Il est quelquefois surprenant, en général décevant. A bout de souffle, comme Les 400 coups, a été un malentendu. Cela a beaucoup trop plu, grâce à un concours de circonstances
Godard : Du fait de mon éducation, je dois avoir un goût peut-être prononcé pour la souffrance. Il ne faut pas que j'exagère à trop souffrir, à me cramponner à une idée, à un amour. Maruschka Detmers me disait : tu comprends, il faut que je sois heureuse
Welles : pas d'expérimentation s'il n'y a pas la tradition sur laquelle s'appuyer / Godard : la Nouvelle Vague est née de la Cinémathèque, comme les peintres sont venus de l'atelier des grands Maîtres, de façon ultra-classique dans l'histoire de l'Art
Godard : La femme que l'on aime, on la réveille la nuit, on ne téléphone pas ensuite à des amis pour leur raconter. Difficile, on le voit, de parler de cinéma, l'art est aisé mais la critique impossible de ce sujet qui n'en est pas un
Jean-Luc Godard : Il y a deux ou trois ans, j'ai eu l'impression que tout avait été fait, qu'il ne restait plus rien à faire aujourd'hui. Après Pierrot, je n'ai plus cette impression du tout. Oui. Il faut tout filmer, parler de tout. Tout reste à faire
Jean-Luc Godard : Et c'est là que j'ai compris que si on veut fabriquer une image il ne faut pas la voir
Godard : Pour moi, les images c'est la vie et les textes, c'est la mort. Il faut les deux : je ne suis pas contre la mort. Mais je ne suis pas pour la mort de la vie à ce point-là, surtout pendant le temps où elle doit être vécue
Rencontre Oliveira / Godard : L'art est plus élevé, plus intéressant que l'artiste / Les médias ont développé la notion de personnalité plutôt que la notion de personne. Dans l'oeuvre il y a la personne, dans la personne il y a l'oeuvre
Jean-Luc Godard : Le simple fait que j'arrive à faire des films qui ne marchent pas et à gagner ma vie avec, je trouve que c'est vraiment un signe d'optimisme énorme
Godard : Je suis pour la politique des auteurs, mais pas n'importe laquelle. Vouloir ouvrir la porte à tout le monde absolument est une chose très dangereuse. L'inflation menace. Le côté snob du jeu de la découverte, il faut le laisser à "L'Express"
Jean-Luc Godard : Et le cinéma c'est à la fois la vie, et dès qu'on filme la vie, les gens vous disent ce n'est plus du cinéma, on ne va pas payer pour voir la vie deux fois de suite
Jean-Luc Godard : Je me décrivais même comme anarchiste de droite. Or, pour moi, être anarchiste signifiait être de gauche, à l'époque. Donc, j'étais de gauche-de droite, passé-présent
Godard : J'ai un besoin très fort dans mon travail d'être critiqué, mais avec des preuves, qui me donneraient des idées pour mon prochain film. Je suis désolé, mais votre article ne m'a pas donné une seule idée pour mon prochain film
Jean-Luc GODARD : Je me suis remis à jouer au tennis, parce qu'au tennis, quand on envoie la balle, le principe, c'est de vous la renvoyer. Alors que dans la vie, quand on envoie la balle, le principe, c'est de la garder
Michel Piccoli reçoit un scénario dans lequel il trouve la phrase qui définit son personnage : C'est un personnage de Marienbad qui veut jouer le rôle d'un personnage de Rio Bravo | Alain Bergala, Godard au travail : Le Mépris
Jean-Luc Godard : La plupart des gens pensent : « Je suis moi et lui est lui. » Il y a peu de chance qu'on puisse s'entendre, sinon en superficiel ; après tout, pourquoi pas, si ça marche le superficiel, mais il ne faut pas que les gens se plaignent
Godard, Pialat, Rohmer, Truffaut : Vous pouvez le faire sans l'Avance sur Recettes | Il y a une part, probablement, de paresse, et puis aussi de contamination, l'idée que quand on est passé par un certain chemin, on ne peut plus revenir en arrière
A propos du Gros Plan et du visage humain (Mise en scène Cinéma / Théâtre). Paroles d'Antonioni, Bergman, Bresson, Chéreau, Godard, Larrain, Renoir, Syberberg, Tati, Truffaut, Vitez, Welles | + Proust
Pablo LARRAIN : Godard disait justement que la plupart des réalisateurs se considéraient comme des aéroports ou des gares, mais qu’il préférait se voir comme un train ou un avion, à cause de cette idée de mouvement et de transition
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