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IMAGINATION
Marcel Proust, le cadre de la femme la rattache non à la réalité mais à l'imaginaire. L'héroïne enferme dans son visage un peu du décor
Les Garçons sauvages / Vimala Pons, Mathilde Warnier, Diane Rouxel, Anaël Snoek, Pauline Lorillard | Bertrand Mandico
Claire Lasne Darcueil (CNSAD) : Par de telles impostures on trouve l'énergie de redécouvrir les textes, les personnes, le monde ; dans l'appétit de transformer tout, puisqu'on ne sait rien du tout
Tolkien assigne trois buts à la fantasy : le rétablissement, l'évasion, la consolation, trois choses dont les adultes ont plus besoin que les enfants. Pour que cela opère, il faut que le lecteur puisse faire preuve de créance secondaire
Bertrand Bonello à Laurent Lucas : Toute la difficulté repose sur quel principe de réalité adopter ? Trop près, on devient malin. Trop loin, on devient théâtral et théorique. (Myopie, presbytie... toujours, la même question, le même problème...)
Eric Rohmer : J'ai toujours fait des films pour qu'ils prennent tout leur intérêt lorsqu'on y repense, pas seulement pour l'impression immédiate. Il faut que j'aie pu en rêver
Michel Ciment : Les grands cinéastes de l'imaginaire ont tout le temps été attaqués. Un cinéma de l'imaginaire où on nous demande de pénétrer dans la tête de quelqu'un. Or chacun a des rêves différents
René Girard : Ce n'est plus l'image, ici, qui sacralise la perception, c'est la perception qui sacralise l'image. Mais Proust traite cette fausse image en image vraie et lui fait réfléchir le sacré d'emprunt qu'elle tient du médiateur
Jean-Marie Piemme : Ecrivant pour l'actrice, le théâtre m'exprime parce qu'il me cache. Le théâtre a ceci de jouissif que le "je" qui parle s'y dit d'autant mieux qu'il s'avance sous les traits multiples et contradictoires des personnages qui s'affrontent
Lars von Trier : Si les choses existent dans l'esprit des gens comme dans la réalité, elles doivent être montrées. C'est une obligation
Werner Herzog : Au cinéma, il y a plusieurs niveaux de vérité et le soi-disant cinéma-vérité représente la vérité la plus primaire et la plus ennuyeuse. Aguirre, ce qui m'intriguait, me fascinait, c'était cette fièvre qui possédait gens et paysages
Michel Ciment : Le goût de l'imaginaire et du fantastique. La grande rupture entre Freud et Jung se joue là-dessus. David Cronenberg l'a remarquablement montré dans A DANGEROUS METHOD
Michel Ciment : J'en avais discuté avec Cronenberg. Chez les cinéastes d'origine juive (comme Kubrick, Polanski, ou lui), c'est la rationalité qui l'emporte. Alors que les cinéastes de formation chrétienne, c'est jungien, et l'imaginaire l'emporte
Robert Bresson : l'imagination de nos yeux est moins vaste, moins variée, moins profonde que l'imagination de nos oreilles ; j'apprivoise plutôt l'image au son que le son à l'image
Stéphane Braunschweig : A travers les rêves et les cauchemars de Wotan, Wagner nous livre les angoisses que ce monde lui inspire ; à travers ceux de Brünnhilde, il questionne l'utopie de redonner sens au chaos
Stanislavski : La palette des acteurs-débutants est pauvre en couleurs. Ils peinent sur leur rôle dans un ton monocorde, sans ombres, reflets, demi-tons, éclaircies, transitions. Si un peintre procédait de la sorte, au lieu de son tableau...
Peter Brook : Si on laisse la pièce s'exprimer toute seule, on peut très bien ne rien entendre du tout. Si l'on veut que la pièce soit entendue, alors il faut savoir la faire chanter
Roland Barthes / Malick : Ce qui m'intéresse dans l'écriture, le débordement de ce qu'on a écrit par les effets produits par cela même qu'on a écrit. Quand on écrit de façon elliptique, ce qu'on écrit va avoir des effets que vous ne pouvez pas prévoir
Roland Barthes : L'utopie est tout de même justifiée, dans un but concret, réel, social, dans la mesure où elle permet d'explorer le désir humain. L'utopie ne fournit pas de solutions réelles, mais elle permet d'explorer le désir humain
Barthes : N'y-a-t-il donc aucun moment où l'Eros racinien soit heureux ? Le corps adverse est bonheur seulement lorsqu'il est image. Le héros racinien ne parvient jamais à une conduite juste en face du corps d'autrui ; la fréquentation réelle est un échec
Roman Polanski : J'étais profondément influencé par Gregory, L'oeil et le cerveau : nos perceptions sont façonnées par la somme de nos expériences visuelles
Mnouchkine / Brancusi : L'imagination est un muscle. Les choses ne sont pas difficiles à faire, c'est de nous mettre en état de les faire. C'est sur une base extrêmement stricte que l'on peut s'envoler, non pas vers le n'importe quoi, mais partout
Ariane Mnouchkine : Elle est peut-être en train de finir, cette ère du cynisme bien vu, du désenchantement comme signe d'intelligence. Il faut cultiver un enchantement indispensable
Ariane Mnouchkine : Si ton étoile ne brille pas, n'essaie pas d'éteindre la mienne ! - Gardez cela, je vous assure, ne laissez pas éteindre votre étoile ! C'est difficile parfois, parce que c'est à coups de seaux d'eau qu'ils essaient de le faire
Jean Aurel : érotique du scénario. Les gens croient plus à ce qu'ils devinent qu'à ce qu'ils voient. Le travail du scénariste est de savoir comment cacher et dévoiler. Quand une scène ne cache rien, elle n'est pas bonne. Une scène d'amour comme un meurtre
Paolo Taviani : Nous détestons surtout l'ironie du petit-bourgeois. Dans l'éducation bourgeoise, il ne faut ni s'exciter, ni exagérer, ni faire l'enfant... Nous nous vengeons probablement avec le cinéma
Valerio Zurlini : le récit du cinéma français est petit-bourgeois, il manque d'imagination transfiguratrice. Pour moi, le cinéma a besoin de transfiguration, de mythe
Proust, Dostoïevski, Malick, Fellini : réalité intérieure et dynamique. Ma riche fantaisie avait créé une réalité
Godard : Paul regarde Francesca sans intention précise, comme on regarde un paysage. Camille aperçoit ce regard et Paul s'en aperçoit. Il s'imagine que Camille s'imagine quelque chose
Jorge Lavelli, metteur en scène de théâtre et d'opéra : j'ai choisi de faire beaucoup de lyrique, c'est là que je sentais le plus grand espace de liberté. La musique est chose abstraite, on peut inscrire n'importe quel type de rêve
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