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FORMATION DU COMEDIEN
Masterclass: Natalie Portman teaches acting | 20 Lessons
Du corps et par le corps | Jean-François Dusigne, La direction d'acteurs peut-elle s'apprendre ?
Patrice Chéreau : J'avais vu dans le hall de grands panneaux : "Groupe Théâtral du Lycée Louis-le-Grand, Inscrivez-vous". Soif d'apprendre, de me forger parallèlement au lycée ma propre culture
Jerzy Klesyk / Anatoli Vassiliev : Si l'on dit ce que l'on sait déjà nous sommes déjà dans le cliché. C'est l'énigme qui personnellement me maintient en éveil
Claire Lasne Darcueil (CNSAD) : Par de telles impostures on trouve l'énergie de redécouvrir les textes, les personnes, le monde ; dans l'appétit de transformer tout, puisqu'on ne sait rien du tout
Antoine Vitez : C'est comme un cercle. Si tu ne sais pas parler, je ne dois peut-être pas chercher à t'apprendre la parole, mais à t'aider dans ta marche, et alors tu parleras. Si tu marches mal, il faudra peut-être t'aider à chanter
Catherine Breillat : On ne devient pas une grande actrice par hasard. L'incroyable beauté des stars, elle l'a acquise de l'intérieur. On n'imagine le travail auquel Isabelle Huppert s'astreint que lorsqu'on voit les notes dont elle macule ses scripts
Anna Karina : Chaque acteur devrait réaliser un court-métrage, et tous les réalisateurs devraient interpréter un rôle comme acteur, pour comprendre que c'est pas toujours aussi facile que ça
Les carnets de Bruce Springsteen sont pleins de mots, pas pleins de notes ou d'accords. Des strophes, des personnages. Leurs vies prennent alors un tour poétique, qu'elles n'ont pas dans la réalité, deviennent des épopées
John Cassavetes : Si nous avions fait Shadows à Hollywood, nos comédiens n’auraient pas eu la moindre chance de révéler leur immense talent ; tout le monde a peur de s’écarter de la tradition
Jeanne Moreau : "Mon agent m'a dit : "si vous tournez avec ce type (Louis Malle), on arrête de travailler ensemble". J'ai choisi le danger."
Jeanne Moreau : Cette recherche dans les abysses. Plus on dit des choses sur soi, justes, vraies, plus le mystère s'épaissit
Springsteen, le bosseur : Il dit qu'il a un diplôme de rock'n'roll. Il a étudié les plus grands. Il voulait comprendre les lois du succès, mais aussi pourquoi tant ont chuté. Il se préparait à surgir, puis à durer. La plus grande bête de scène au monde
Le maître à l'acteur : En arrivant ici tu attendais trop de moi. Il fallait que tu t'accommodes à moi, que je perde de mon importance pour que je puisse te parler sans te décevoir
Eugenio Barba : Moduler sa propre énergie est une technique que le metteur en scène doit obligatoirement apprendre : comment raconter, créer un espace vaste ou intime autour de soi, éveiller le sentiment de complicité et l'enthousiasme de l'aventure
Du théâtre au cinéma : un style Comédie-Française ? - Denis Podalydès : Parce qu'il y a des gens qui viennent au Français pour écouter cette fameuse diction, et qui, s'ils ne l'entendent pas, sont très déçus et le reprochent aux comédiens
La question que se pose Stanislas Nordey face à l'acteur : de quoi est-il fait ? Plutôt que : qu'est-ce qu'il sait faire ? - Nordey : "La naïveté, les désirs, la maladresse m'intéressent"
Terrence Malick, casting de Martin Sheen (La Balade Sauvage) : Je l'ai choisi parce que d'ordinaire les acteurs viennent de familles bourgeoises. Martin vient d'une famille d'ouvriers. Les autres n'avaient pas l'authenticité qu'il apportait au rôle
Eugenio Barba : Artaud parlait de l'art de l'acteur comme "une poésie dans l'espace". Dans l'Atelier de Dullin, on proposait comme modèle aux acteurs la peinture japonaise et la poésie de Poe, Baudelaire et Mallarmé
Eugenio Barba : Le hasard est une guenon agressive qui saute d'arbre en arbre, tu dois t'accrocher et la serrer très fort pour ne pas tomber tandis qu'elle te hisse vers la cime d'un arbre chargé de fruits
Andrzej Seweryn : Notre art est un art mystérieux. Il y a des règles pour les exercices, mais il n'y a pas de règle de l'art. Les imperfections des acteurs devenaient leurs armes, aux yeux des metteurs en scène
Philippe Adrien, CNSAD : Stanislavski n'a qu'un but : déjouer le souci de séduire qui va de pair avec l'embarras... Sa stratégie pour mettre en veilleuse cette part narcissique de l'acteur : occuper son corps et son esprit
Stanislas Nordey, pédagogue : J'étais très attentif à qui vient après qui. ça c'est toujours très compliqué. Les élèves peuvent être rapidement perdus si tu ne fais qu'empiler des enseignements contradictoires
Stéphane Braunschweig : auditions d'entrée en jeu à l'école du TNS. On reconnaît tout de suite ceux qui font semblant de faire semblant ou ceux qui font semblant dans leur être
Benno Besson : C'est détestable de voir intimider les gens avec des concepts abstraits, et au fond ça devient des instruments de blocage. Au lieu de laisser aux gens leur perception sensuelle et émotionnelle aussi bien qu'intellectuelle
Fabrice Luchini : J'avais un besoin immense d'être aimé et je m'effondrais dès qu'on ne m'aimait plus. Pour les angoissés, il n'y a qu'une obsession, c'est "Allez les verts! !". S'il n'y a pas "Allez les verts !", c'est le chaos
Le postmodernisme est vieux. On est au-delà du postmodernisme | Kevin Kuhlke, directeur de l'Experimental Theatre Wing of the Tisch School of the Arts - New York University
Stanislas Nordey : Critères de recrutement des acteurs. La notion de bons et de mauvais acteurs. La petite lumière. Qu'ils soient des rêveurs. Une histoire de désir
Stanislavski : La palette des acteurs-débutants est pauvre en couleurs. Ils peinent sur leur rôle dans un ton monocorde, sans ombres, reflets, demi-tons, éclaircies, transitions. Si un peintre procédait de la sorte, au lieu de son tableau...
Pippo Delbono : Mon théâtre est le théâtre de la contradiction, c'est la base du training. Je suis fait de contradictions et mon théâtre est pétri de contradictions, parce que j'ai peur des méthodes qui peuvent faire oublier la vie
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