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FEDERICO FELLINI
Michel Ciment : Le goût de l'imaginaire et du fantastique. La grande rupture entre Freud et Jung se joue là-dessus. David Cronenberg l'a remarquablement montré dans A DANGEROUS METHOD
Michel Ciment : J'en avais discuté avec Cronenberg. Chez les cinéastes d'origine juive (comme Kubrick, Polanski, ou lui), c'est la rationalité qui l'emporte. Alors que les cinéastes de formation chrétienne, c'est jungien, et l'imaginaire l'emporte
Nino Rota par Thierry Jousse
Proust, Dostoïevski, Malick, Fellini : réalité intérieure et dynamique. Ma riche fantaisie avait créé une réalité
Fellini : Je ne fais pas de politique ; mais alors oui, tous mes films sont politiques, essaient de démasquer les préjugés, la rhétorique, les formes aberrantes d'un certain type d'éducation et de société qu'elle a produit
Fellini découvre la femme en tant que telle, vers les huit ans, sous la forme d'une plantureuse péripatéticienne de province : C'était, dit-il, un monstre fabuleux et inquiétant, une sorte de Moby Dick. Fascination qui l'a sans doute poursuivi
Fellini : La critique. Comme si vous disiez d'une femme, elle est belle, mais a les épaules trop larges ! C'est justement ça, sa caractéristique. Une chose est belle par son caractère et non parce qu'elle réalise un idéal esthétique général
Federico Fellini : comment naît un film ? De l'imagination à une réalité, plus sale et plus terreuse, parfois, mais possible, humaine, chaude
Fellini : Pour mettre en branle l'énergie créatrice...
Fellini : Je ne trouve pas de grande différence entre fantaisie, rêve, et faits advenus dans la réalité. Les songes et les rêves ne sont-ils pas également des faits qui surviennent ?
Fellini : en finir avec la représentation complaisante ou angoissée du négatif, le miroir inquiétant du désordre et de la décadence
Fellini : mon Casanova et le Barry Lyndon de Kubrick suffoquent tous deux dans un espace vide : l'un est étouffant, l'autre est tellement vaste qu'il en devient également asphyxiant
Federico Fellini : Conscience et créativité. Spontanéité | Critère pour juger une oeuvre d'art
Emir Kusturica : Ce que je sais du montage, je l'ai appris chez Fellini. Il travaille davantage dans une structure épique que dans une structure dramatique
François Truffaut : le style des plus grands cinéastes du monde | Le point de vue du metteur en scène, par Sidney Lumet | + Paul Valéry, Louis Jouvet, Yoshi Oida, Fellini
Pascal Bonitzer : écriture de scénario, état de conscience du personnage et style de jeu de l'acteur. Bergman, Fellini
Fellini : Quelle chose embarrassante que de s'entendre répéter ce qu'on a dit Dieu sait quand et Dieu sait pourquoi !
Fellini : Les dialogues, je les introduis après le tournage. L'acteur joue mieux ainsi, n'ayant pas le souci de se souvenir d'un texte
Federico Fellini, direction d'acteur
Fellini : Du reste, il n'y a pas de réalité objective dans mes films, pas davantage que dans la vie
Fellini : je suis capable de voir jusqu’à cinq ou six mille visages, qui me suggèrent les comportements de mes personnages
Fellini : Ma préférence va en général à des sujets originaux écrits pour le cinéma. Je crois que le cinéma n'a pas besoin de littérature. Toute oeuvre d'art vit dans sa propre dimension de conception et d'expression
Federico Fellini : la plupart des films dont on se rappelle ont été réalisés malgré les producteurs
Fellini : cette manière fascinée et erronée de voir la femme. Je suis comme quelqu'un qui n'est pas parvenu à un détachement conscient et objectif, et qui ne veut pas y parvenir
Fellini : une avalanche de nouvelles et de renseignements que nous ne parvenons plus à canaliser, assimiler, transformer en un "vécu" ou en une conscience personnelle
Federico Fellini : choix des acteurs et des visages, travail avec les acteurs
Fellini : Psychologiquement les acteurs me fascinent. Même les plus difficiles, les actrices capricieuses, les divas. Je n'ai jamais eu de problèmes. Parce que je les aime