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FABRICE LUCHINI
Fabrice Luchini | Rien sur Robert | Dès qu'on m'insulte moi ça me fait perdre tout à fait, j'ai plus aucune contenance, ça me désarçonne, j'ai l'air d'un con parfait
Fabrice Luchini : Maintenant, l'hystérie arrive au moment où elle est payée. Je suis une femme du monde, moi, je tapine à mes horaires, comme disait Céline. Je vis aussi, reconnaissons-le, le miracle du surclassement
Fabrice Luchini : Durant ces années, je suis comme une sorte de manuscrit, un condensé d'énergie qui terrorise. Celui qui n'est pas édité n'est pas policé, celui qui n'est pas reconnu est inquiétant, anxiogène. Je suis formidablement anxiogène
Fabrice Luchini : Rencontre avec Rohmer. Je suis alors amoureux d'une femme qui m'a fait découvrir Nietzsche et Freud. Elle exige que je lise Nietzsche... J'arrive chez Rohmer, et je lance d'une voix forte : Âgé de trente ans, Zarathoustra...
Fabrice Luchini : Quelle diction avec Rimbaud ? Tous les jours je la cherche. Certains l'ont dit avec un concept d'enthousiasme. Moi, jai compris que c'était simplement hallucinatoire
Fabrice Luchini : J'avais un besoin immense d'être aimé et je m'effondrais dès qu'on ne m'aimait plus. Pour les angoissés, il n'y a qu'une obsession, c'est "Allez les verts! !". S'il n'y a pas "Allez les verts !", c'est le chaos
Fabrice Luchini : Aucune envie chrétienne. Je n'ai jamais résolu un truc étrange. Je propose des textes ahurissants, je me confronte à eux jusqu'à l'épuisement. Ils sont ma raison d'être, et je souffre que des gens heureux viennent les entendre
Roland Barthes / Malick : Ce qui m'intéresse dans l'écriture, le débordement de ce qu'on a écrit par les effets produits par cela même qu'on a écrit. Quand on écrit de façon elliptique, ce qu'on écrit va avoir des effets que vous ne pouvez pas prévoir
Luchini : Jouvet, Bouquet, ces deux maîtres qui chérissent la dépersonnalisation sont des acteurs à la personnalité écrasante... Sans doute n'est-il pas possible d'énoncer une théorie du jeu de l'acteur : il n'y a que des pratiques d'acteurs singulières
Fabrice Luchini : Au cinéma, j'ai découvert que la somnolence y est essentielle. Si vous êtes somnolent, la caméra fait de vous ce qu'elle veut. Si vous la ramenez trop, vous encombrez. Il faut atteindre cet état que Louis Jouvet qualifiait de vacant
Roland Barthes sur scène : Un texte doit aller à qui le désire. Je n'ai aucun sentiment de propriété sur mes livres. S'il est modelé ou déformé, tant mieux ! | Mise en scène des Fragments d'un discours amoureux
Fabrice Luchini et la direction d'acteur, liberté et contraintes
Fabrice Luchini et Jean-Laurent Cochet : Le mythe de l'autodidacte... Y'a des limites. Ma vie a été un miracle le jour où dans un cours de théâtre j'ai vu l'immensité du répertoire