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ART
Marcel Proust : Vinteuil. Preuve de l'existence irréductiblement individuelle de l'âme, c'était quand il cherchait puissamment à être nouveau, qu'on reconnaissait, sous les différences apparentes, les similitudes profondes au sein d'une oeuvre
Combien de fois pour aimer ? Ce qui est nouveau est toujours par défaut moins bien apprécié au départ. Une chanson obtient les meilleures appréciations au bout d’environ huit semaines de rotation, une douzaine d’écoutes pour un auditeur moyen
Proust aima Wagner pour la haute fréquence des leitmotive, réminiscences musicales qui construisent un paysage familier
Marcel Proust : D'ailleurs, ceux qui théorisaient ainsi employaient des expressions toutes faites qui ressemblaient singulièrement à celles d'imbéciles qu'ils flétrissaient. L'art véritable n'a que faire de tant de proclamations
Paul Valéry défend Terrence Malick (et Marcel Proust) de l'accusation de dépeindre des privilégiés
Maëlle Poésy : On pose toujours les mêmes questions aux femmes-metteurs en scène, si nous traduisons un point de vue féminin sur le monde. Mais on ne demande jamais aux metteurs en scène hommes s'ils imprègnent les leurs d'un regard masculin
Satyajit Ray : L'idée au coeur de tous les arts : j'ai voyagé à travers le monde entier, vu des montagnes et des mers, tout. La seule chose que j'ai manquée, c'est d'avoir franchi le pas de ma porte pour voir une goutte de rosée sur une feuille d'herbe
Lars von Trier : Si les choses existent dans l'esprit des gens comme dans la réalité, elles doivent être montrées. C'est une obligation
Michel Ciment : Le goût de l'imaginaire et du fantastique. La grande rupture entre Freud et Jung se joue là-dessus. David Cronenberg l'a remarquablement montré dans A DANGEROUS METHOD
Nature through Malick / Proust : Ressaisir notre vie ; et aussi la vie des autres. Le style n'est nullement un enjolivement, c'est une qualité de la vision, la révélation de l'univers particulier que chacun de nous voit, et que ne voient pas les autres
Netflix offre à un cinéaste un espace de liberté qu'il ne trouvera nulle part ailleurs. Aucun studio n'aurait produit ce film (OKJA), tellement il passe d'un genre à l'autre, il ne respecte aucun des codes | Thomas Sotinel, Le Monde
Ariane Mnouchkine : Vous avez charge d'âmes. Chacun a son sacré, pour moi le théâtre est sacré. A travers nos capacités d'hospitalité, de beauté visuelle, d'art, mais aussi de tendresse
Eugenio Barba : La pensée créatrice n'est pas rectiligne, univoque, pré-visible. C'est le sujet d'une science labyrinthique. Picasso peint le tableau qu'il a tiré mentalement des difficultés dans lesquelles il s'était jeté en peignant la toile précédente
Andrzej Seweryn : Notre art est un art mystérieux. Il y a des règles pour les exercices, mais il n'y a pas de règle de l'art. Les imperfections des acteurs devenaient leurs armes, aux yeux des metteurs en scène
Stanislas Nordey : J'ai été inquiété par des formes... Vincent Macaigne... Je me suis dit : "Tu vieillis, mon gars." Ils sont en train de chercher des choses très crues. ça m'a obligé à me réinterroger sur mon rapport à la représentation
Orlan : Je crois qu'il y a autant de contraintes exercées sur le corps des femmes qu'il y en a sur le corps même des oeuvres d'art | Orlan et la désacralisation du corps - Josette Féral
Fabrice Luchini : Aucune envie chrétienne. Je n'ai jamais résolu un truc étrange. Je propose des textes ahurissants, je me confronte à eux jusqu'à l'épuisement. Ils sont ma raison d'être, et je souffre que des gens heureux viennent les entendre
Stanislavski : Cette incompréhension de notre art : on adresse des louanges à l'acteur qui s'adressent au metteur en scène, ou au metteur en scène - à la place du poète, ou au poète - quand il s'agit de l'acteur
Tavernier - Kazan : Pour la plupart des gens, la seule manière de continuer est de se fermer à la beauté et à la gloire. Ils meurent à l'intérieur et prétendent ainsi être mûrs. - Ils meurent avant d'être morts, ils s'arrêtent de "vouloir"
Sigrid Bouaziz : Au théâtre 90 % du temps on s’ennuie, c’est un fait / Roland Barthes : Nos critiques eux-mêmes sont fort pudiques sur l'ennui : en parler est choquant
Jean-Luc Godard : Le public, personne ne sait ce qu'il est. Il est quelquefois surprenant, en général décevant. A bout de souffle, comme Les 400 coups, a été un malentendu. Cela a beaucoup trop plu, grâce à un concours de circonstances
Welles : pas d'expérimentation s'il n'y a pas la tradition sur laquelle s'appuyer / Godard : la Nouvelle Vague est née de la Cinémathèque, comme les peintres sont venus de l'atelier des grands Maîtres, de façon ultra-classique dans l'histoire de l'Art
Roland Barthes / Malick : Ce qui m'intéresse dans l'écriture, le débordement de ce qu'on a écrit par les effets produits par cela même qu'on a écrit. Quand on écrit de façon elliptique, ce qu'on écrit va avoir des effets que vous ne pouvez pas prévoir
Roland Barthes : L'utopie est tout de même justifiée, dans un but concret, réel, social, dans la mesure où elle permet d'explorer le désir humain. L'utopie ne fournit pas de solutions réelles, mais elle permet d'explorer le désir humain
Marcel Proust : Toutes mes conversations avec mes camarades portaient sur ces acteurs dont l'art, bien qu'il me fût encore inconnu, était la première forme, entre toutes celles qu'il revêt, sous laquelle se laissait pressentir par moi l'Art
Xavier DOLAN : La culture peut pas juste servir à assouvir ce groupe de personnes-là qui n'ont pas de curiosité, et qui n'ont pas de tolérance envers l'art, l'art de raconter une histoire, et qui veulent juste être divertis
Rencontre Oliveira / Godard : L'art est plus élevé, plus intéressant que l'artiste / Les médias ont développé la notion de personnalité plutôt que la notion de personne. Dans l'oeuvre il y a la personne, dans la personne il y a l'oeuvre
BONO (U2) : On a créé une voix pour le personnage de THE FLY. En descendant de plusieurs tons, en abaissant ma voix jusque dans le caniveau, ça me permettait d'utiliser un vocabulaire complètement différent. J'allais mettre mon coeur à nu, alors..
Les manifestations les plus intéressantes de la vie ont sans doute toujours ce double visage de passé et d'avenir, progressives et régressives à la fois. Elles décèlent l'ambiguïté de la vie même (Thomas Mann, Le docteur Faustus)
Bono (U2) : La vie d'un compositeur est étrange, on construit toujours sa maison à l'envers, du ciel vers la terre. On a d'abord la musique, puis la mélodie, et ensuite on essaie de trouver les mots qui vont exprimer l'âme de la chanson
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