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ART DU CINEMA
Terrence Malick : la fille, sa meilleure historienne, vit une autre vie, si bien que son histoire coule à pic, sans laisser de traces
Jane Campion : Explorer plusieurs niveaux. Il suffit de le vouloir, comme David Lynch. C'est une chose courante en littérature et je ne vois pas pourquoi on ne le ferait pas au cinéma
Maurice Pialat : En fait, les gens aiment ce qui est facile. Ma déception vient surtout de là. Je fais trop confiance au public et je place la barre trop haut. Et qu'on le veuille ou non, le cinéma a besoin de succès
Alan Schneider, à propos des critiques : A mesure que l'on monte les nouvelles pièces, les anciennes s'améliorent (à leurs yeux) tandis que la pièce en cours est détestable
David Fincher : A l’inverse de la télévision, le cinéma a perdu de sa richesse. Quand vous allez au cinéma, vous allez au spectacle, et quand vous regardez une série, vous allez à la bibliothèque
Christophe Honoré : Ne plus vouloir entendre parler du théâtre n'est pas si éloigné de ne plus vouloir entendre parler du vivant. L'idée que le théâtre pue, comme le vivant sent mauvais, est de plus en plus commune dans le milieu cinématographique
Pierre Berthomieu, POSITIF : Song to Song. Aucun film de Malick ne donnait à ce point un vertige troublant du réel saisi dans une perspective physique. Inlassable, la caméra révère les courbes des hanches, le bas-ventre féminin, comme le Song of Songs
John Cassavetes : Tous les acteurs de valeur sont lunatiques, impossibles à vivre. Il est bien qu'il en soit ainsi. Pour jouer vous voulez quelqu'un qui soit en colère. Ce qu'il faut, c'est une compréhension des problèmes humains
Satyajit Ray : L'idée au coeur de tous les arts : j'ai voyagé à travers le monde entier, vu des montagnes et des mers, tout. La seule chose que j'ai manquée, c'est d'avoir franchi le pas de ma porte pour voir une goutte de rosée sur une feuille d'herbe
Robert Bresson : On m'accuse maintenant de traîner à la fin d'une scène parce que dans les films actuels, dès que le dialogue s'arrête, ou il faut de la musique ou il faut passer à un autre dialogue. On considère, sinon, qu'il y a un trou !
Lars von Trier : Si les choses existent dans l'esprit des gens comme dans la réalité, elles doivent être montrées. C'est une obligation
Philippe Garrel : Le cinéma idéal ça serait des couples qui tournent pour le bonheur de tourner, c'est tout; le montrer, c'est malgré tout. Ou alors le montrer à son amour pour qui on a fait le film, ou à son meilleur ami
Werner Herzog : Au cinéma, il y a plusieurs niveaux de vérité et le soi-disant cinéma-vérité représente la vérité la plus primaire et la plus ennuyeuse. Aguirre, ce qui m'intriguait, me fascinait, c'était cette fièvre qui possédait gens et paysages
Proust / Bresson / Dostoïevski : les cent masques qu'il convient d'attacher à un même visage ; faire varier aussi la lumière du ciel moral selon les différences de pression de notre sensibilité ; des courants et des contre-courants
John Cassavetes : moi-même, je suis à moitié fou. Et je pense que tout le monde est au bord de la folie mais ne veut pas l'admettre et prétend que c'est l'autre qui a tort
Mylène Mackay, Meilleure Actrice 2017 / NELLY : Comme si le chemin d'ombre d'une femme était un chemin de lumière pour moi | Prix Gala Québec Cinéma 2017 | TIFF Rising Stars
Martin Scorsese annonce trois projets de films, "si tout va bien"
Eugenio Barba : Moduler sa propre énergie est une technique que le metteur en scène doit obligatoirement apprendre : comment raconter, créer un espace vaste ou intime autour de soi, éveiller le sentiment de complicité et l'enthousiasme de l'aventure
Du théâtre au cinéma : un style Comédie-Française ? - Denis Podalydès : Parce qu'il y a des gens qui viennent au Français pour écouter cette fameuse diction, et qui, s'ils ne l'entendent pas, sont très déçus et le reprochent aux comédiens
Terrence Malick à l'American Film Institute : Aujourd'hui, je ne serais sans doute pas accepté, mais à l'époque ce n'était pas connu et ils prenaient presque n'importe qui. Pendant que j'étais à l'Institut, j'ai écrit et surtout réécrit des scripts
Jaoui / Bacri : la directrice du théâtre nous a dit : Elle nous plaît, mais faudrait prendre des vedettes. Ben on a dit non, on est allé dans un plus petit théâtre
Michel Ciment : Le goût de l'imaginaire et du fantastique. La grande rupture entre Freud et Jung se joue là-dessus. David Cronenberg l'a remarquablement montré dans A DANGEROUS METHOD
Michel Ciment : J'en avais discuté avec Cronenberg. Chez les cinéastes d'origine juive (comme Kubrick, Polanski, ou lui), c'est la rationalité qui l'emporte. Alors que les cinéastes de formation chrétienne, c'est jungien, et l'imaginaire l'emporte
Fabrice Luchini : Maintenant, l'hystérie arrive au moment où elle est payée. Je suis une femme du monde, moi, je tapine à mes horaires, comme disait Céline. Je vis aussi, reconnaissons-le, le miracle du surclassement
Nature through Malick / Proust : Ressaisir notre vie ; et aussi la vie des autres. Le style n'est nullement un enjolivement, c'est une qualité de la vision, la révélation de l'univers particulier que chacun de nous voit, et que ne voient pas les autres
Robert Bresson : l'imagination de nos yeux est moins vaste, moins variée, moins profonde que l'imagination de nos oreilles ; j'apprivoise plutôt l'image au son que le son à l'image
Michel Ciment : Maurice Pialat disait qu'il apprenait beaucoup plus de choses des gens qui disaient du mal de lui que de ceux qui en disaient du bien
Netflix offre à un cinéaste un espace de liberté qu'il ne trouvera nulle part ailleurs. Aucun studio n'aurait produit ce film (OKJA), tellement il passe d'un genre à l'autre, il ne respecte aucun des codes | Thomas Sotinel, Le Monde
Terrence Malick, casting de Martin Sheen (La Balade Sauvage) : Je l'ai choisi parce que d'ordinaire les acteurs viennent de familles bourgeoises. Martin vient d'une famille d'ouvriers. Les autres n'avaient pas l'authenticité qu'il apportait au rôle
Eugenio Barba : Tell me a story... the rest is silence
Roxane Mesquida | Malgré la nuit | Philippe Grandrieux | Qu'est-ce que tu veux que je fasse de ton âme ?
Laetitia Masson : comme en amour, on choisit un acteur par l'extérieur. Impossible, le temps d'un casting, d'aller en profondeur. On succombe à un inconnu, au mystère de ce détail qui nous retient, on construit autour de cette pierre angulaire
Fraisse / Terrence Malick / Proust : Le seul véritable voyage du Nouveau Monde, c'est celui entrepris par Pocahontas-Rebecca (Q'orianka Kilcher). Elle seule pérégrine. Smith, quant à lui, s'agite et explore des culs-de-sac
Jean Cocteau : Les critiques jugent l'oeuvre et ne savent pas qu'ils sont jugés par elle
Fraisse, Terrence Malick : Mais le chez soi n'est évidemment pas la terre où par pure contingence je suis né. Chez le lecteur de Heidegger qu'est Malick, nul nationalisme de l'origine - puisque de toute façon l'origine est céleste
Brit Marling, Zal Batmanglij : Collaboration on THE OA | SAG-AFTRA FOUNDATION | Video The Business: Creative Chemistry
Quentin Tarantino : Je défends le désordre, en cinéphilie. Quand c'est plus orgasmique, en voyage ! Les films de série B. Plus de sensationnel, plus d'excitation, plus d'émotions basiques, pour le même tarif ! La subversion vient toujours de la minorité
Andrzej Seweryn : Notre art est un art mystérieux. Il y a des règles pour les exercices, mais il n'y a pas de règle de l'art. Les imperfections des acteurs devenaient leurs armes, aux yeux des metteurs en scène
André De Toth aux étudiants en cinéma qui veulent devenir réalisateurs : Voilà, quoi que vous fassiez, vous avez toujours tort. Il ne faut pas s'attendre à plaire à qui que ce soit
André Wilms : Les images dont la société a besoin. La société a besoin de ses propres représentations et nous (acteurs) en sommes souvent les instruments
Fraisse : les maisons chez Malick sont particulièrement ouvertes. La maison des Moissons du ciel... Maison vraiment étrange, qui semble branchée directement sur les flux aériens et aquatiques ; aéronef posé temporairement dans la prairie...
Natalie Portman : I love Terry. Malick déconstruit tous les rituels de tournage : pas cette obligation d’avoir une continuité dans les lieux ou les habits à l’intérieur d’une scène. Vous pouvez désorienter le spectateur et c'est correct
Stéphane Braunschweig | Faux coupable et responsabilité chez Hitchcock, Kafka, Kleist, Nietzsche, Dostoïesvki, Proust | Fantasme d'irresponsabilité chez Kleist - Quelque chose qui serait le mal pour toute l'éternité ?
Orlan : Je crois qu'il y a autant de contraintes exercées sur le corps des femmes qu'il y en a sur le corps même des oeuvres d'art | Orlan et la désacralisation du corps - Josette Féral
Stanislavski : Cette incompréhension de notre art : on adresse des louanges à l'acteur qui s'adressent au metteur en scène, ou au metteur en scène - à la place du poète, ou au poète - quand il s'agit de l'acteur
Stanislavski : La palette des acteurs-débutants est pauvre en couleurs. Ils peinent sur leur rôle dans un ton monocorde, sans ombres, reflets, demi-tons, éclaircies, transitions. Si un peintre procédait de la sorte, au lieu de son tableau...
Michel Ciment : Le cinéma de Malick est une exaltation de la femme. C'est singulier dans cette génération de cinéastes américains (Scorsese, Cimino), pour lesquels la femme n'est pas au centre de leurs préoccupations
Michel Ciment, France Culture : Malick fait un film comme Rimbaud fait Les Illuminations, sauf que Rimbaud au cinéma ça paraît impossible. Il se permet de faire ce que beaucoup de grands cinéastes n'ont même pas osé faire (conscients du marché)
Tavernier - Kazan : Pour la plupart des gens, la seule manière de continuer est de se fermer à la beauté et à la gloire. Ils meurent à l'intérieur et prétendent ainsi être mûrs. - Ils meurent avant d'être morts, ils s'arrêtent de "vouloir"
Natalie PORTMAN : I’ve been in movies that people love, movies that people hate, movies that people started loving and then hated later, and movies that people hated at first and then loved later. That stuff is unpredictable
Robert Altman : Si j'avais mis un son clair comme le cristal, comme ils l'ont fait dans la version française, alors allez voir le film et dites-moi s'il a conservé la moindre magie. Amputer un film d'un de ses éléments, c'est en détruire l'organisation
Robert Altman : On a toujours tort de faire un sermon. Mon travail, en tant que metteur en scène, c'est de montrer aux gens ce qu'ils sont et comment ils se comportent et non de leur dire de se comporter de telle ou telle façon
Quentin Tarantino : On dit à de jeunes réalisateurs : "On veut que vous soyez chez nous ce que Tarantino est à Miramax !" Certains répondent : "Commencez par être Harvey Weinstein !"
Scorsese / Malick, différence de regard : la culpabilité chez Marty le catholique, le don chez Terry, plus assyrien. Notre capacité à être à la hauteur de ce qui nous a été donné, ou de ne pas y être
Malick | Marina (Olga Kurylenko) métamorphosée, morte puis renée. Nous porter jusqu'au château intérieur de l'âme, monument tout de pierres et de gris, fait d'eau, de vents et de marées au coeur duquel une rose, rouge, qui attend et qui toujours s'ouvre
Peter Brook : Si on laisse la pièce s'exprimer toute seule, on peut très bien ne rien entendre du tout. Si l'on veut que la pièce soit entendue, alors il faut savoir la faire chanter
Jean-Luc Godard : Le public, personne ne sait ce qu'il est. Il est quelquefois surprenant, en général décevant. A bout de souffle, comme Les 400 coups, a été un malentendu. Cela a beaucoup trop plu, grâce à un concours de circonstances
Camille Berthomier (JEHNNY BETH) | Jean-Paul Civeyrac : J'étais membre du jury au Conservatoire. Elle passait une audition. J'étais en état d'admiration. J'ai eu envie de la filmer. J'ai écrit le film pour elle
Marcel Proust, Amos Oz, et Natalie Portman réalisatrice, du Côté de Guermantes à Jérusalem : "il n'y avait pour moi qu'elle au monde qui se promenât" | A Tale of Love and Darkness (Une histoire d'amour et de ténèbres)
Godard : Du fait de mon éducation, je dois avoir un goût peut-être prononcé pour la souffrance. Il ne faut pas que j'exagère à trop souffrir, à me cramponner à une idée, à un amour. Maruschka Detmers me disait : tu comprends, il faut que je sois heureuse
Welles : pas d'expérimentation s'il n'y a pas la tradition sur laquelle s'appuyer / Godard : la Nouvelle Vague est née de la Cinémathèque, comme les peintres sont venus de l'atelier des grands Maîtres, de façon ultra-classique dans l'histoire de l'Art
Fading. Natalie Portman / Terrence Malick / Roland Barthes : What are we now ? - Voix tout au bout du monde, qui va s'engloutir très loin dans des eaux froides
Isabelle Adjani : Je rêvais d'être possédée par la force des textes, et dans le murmure de l'âme. Pour moi, la vocation c'était le théâtre, puisque c'était le texte. Mon livre de chevet scolaire, c'était le Racine de Barthes
KNIGHT OF CUPS | TERRENCE MALICK | Full HD VIDEO
Lee STRASBERG / STANISLAVSKI / Yoshi OIDA / Marcel PROUST : Par la recherche de la couleur opposée, il obtint le résultat désiré ; une réalité qui était proportionnée à la nature complexe de la réalité de la vie
Godard : La femme que l'on aime, on la réveille la nuit, on ne téléphone pas ensuite à des amis pour leur raconter. Difficile, on le voit, de parler de cinéma, l'art est aisé mais la critique impossible de ce sujet qui n'en est pas un
John Grierson, Sight and Sound : Cesser de « regarder en arrière vers ce dont on est sûr » et ne pas oublier de se vouer « au métier incertain, tâtonneur et risqué de deviner le futur »
Jean-Luc Godard : Il y a deux ou trois ans, j'ai eu l'impression que tout avait été fait, qu'il ne restait plus rien à faire aujourd'hui. Après Pierrot, je n'ai plus cette impression du tout. Oui. Il faut tout filmer, parler de tout. Tout reste à faire
Roland Barthes / Malick : Ce qui m'intéresse dans l'écriture, le débordement de ce qu'on a écrit par les effets produits par cela même qu'on a écrit. Quand on écrit de façon elliptique, ce qu'on écrit va avoir des effets que vous ne pouvez pas prévoir
Jean-Luc Godard : Et c'est là que j'ai compris que si on veut fabriquer une image il ne faut pas la voir
Godard : Pour moi, les images c'est la vie et les textes, c'est la mort. Il faut les deux : je ne suis pas contre la mort. Mais je ne suis pas pour la mort de la vie à ce point-là, surtout pendant le temps où elle doit être vécue
Doria ACHOUR : Sylvie Ohayon a fait passer un casting qui a duré deux mois, elle trouvait pas sa comédienne. Une nuit elle a passé 3 heures sur un site Internet pour regarder les démos des comédiens, elle est tombée sur un film dans lequel je jouais
Gérard Depardieu : Les acteurs ont des problèmes d'image qui sont tellement aberrants que... On n'en a rien à foutre, il y a longtemps qu'on a chié sur l'image. Le petit moi. // Benoît Delépine : il a aucun complexe
Xavier DOLAN : La culture peut pas juste servir à assouvir ce groupe de personnes-là qui n'ont pas de curiosité, et qui n'ont pas de tolérance envers l'art, l'art de raconter une histoire, et qui veulent juste être divertis
Rencontre Oliveira / Godard : L'art est plus élevé, plus intéressant que l'artiste / Les médias ont développé la notion de personnalité plutôt que la notion de personne. Dans l'oeuvre il y a la personne, dans la personne il y a l'oeuvre
Casting. La technique du forcing, méthode jeune premier agricole. - Bertrand Blier : Sa technique (Gérard Depardieu, pour obtenir le rôle principal des Valseuses), c'était de venir tous les jours. Il y avait une espèce d'encerclement
Terrence MALICK by Christopher NOLAN & David FINCHER
Etre naturelle, ne rien faire de façon exagérée, ce qui est purement négatif, car le bien, dans ce cas, n'est que l'absence d'erreur, mais pas encore la présence de ce qui est juste | Le travail à l'Actors Studio
Anne Hathaway : Love is the one thing we’re capable of perceiving that transcends dimensions of time and space. Maybe we should trust that, even if we can’t yet understand it | INTERSTELLAR, Christopher NOLAN
La peur de se laisser emporter en utilisant quelque chose de très personnel | Lee Strasberg / Kazan / Braunschweig / Malick / Proust. Si quelqu'un essaie toujours de satisfaire son prochain, comment peut-il faire autrement que d'une façon conventionnelle?
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