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ART DU THEATRE
Christine Letailleur : Poser un regard de femme sur des territoires du désir, de la sexualité, de l'érotisme, voire de la pornographie, dérange, comme si ces domaines appartenaient aux hommes, qu'ils en avaient délimité les contours, leurs représentations
Grzegorz Jarzyna : Ce qui me manque le plus au théâtre, c'est la possibilité de s'approcher pour voir le visage du comédien. Comment trouver un procédé équivalent au plan rapproché au théâtre ?
Proust / Bresson / Dostoïevski : les cent masques qu'il convient d'attacher à un même visage ; faire varier aussi la lumière du ciel moral selon les différences de pression de notre sensibilité ; des courants et des contre-courants
Stanislas NORDEY : La question de l'espace ne se pose même pas. C'est juste l'acteur. C'est un tout petit espace. Diriger un acteur. Le plaisir intense d'observer, de regarder un acteur qui parle, qui dit
Marcel Proust : Aujourd'hui quand une femme agit bien, c'est par une revanche de sa nature instinctive sur sa morale, c'est-à-dire sur son immoralité théorique (voyez le théâtre de MM. Halévy et Meilhac)
Eugenio Barba : Moduler sa propre énergie est une technique que le metteur en scène doit obligatoirement apprendre : comment raconter, créer un espace vaste ou intime autour de soi, éveiller le sentiment de complicité et l'enthousiasme de l'aventure
Du théâtre au cinéma : un style Comédie-Française ? - Denis Podalydès : Parce qu'il y a des gens qui viennent au Français pour écouter cette fameuse diction, et qui, s'ils ne l'entendent pas, sont très déçus et le reprochent aux comédiens
La question que se pose Stanislas Nordey face à l'acteur : de quoi est-il fait ? Plutôt que : qu'est-ce qu'il sait faire ? - Nordey : "La naïveté, les désirs, la maladresse m'intéressent"
Jaoui / Bacri : la directrice du théâtre nous a dit : Elle nous plaît, mais faudrait prendre des vedettes. Ben on a dit non, on est allé dans un plus petit théâtre
Nacho Duato | Hofesh Shechter | Staatsballett Berlin | VIDEO
Eugenio Barba : Tell me a story... the rest is silence
Stanislas Nordey : On peut avoir peur de perdre. Or pour moi, la perte, c'est joyeux. C'est libérateur. C'est une nouvelle porte qui s'ouvre
Eugenio Barba : Artaud parlait de l'art de l'acteur comme "une poésie dans l'espace". Dans l'Atelier de Dullin, on proposait comme modèle aux acteurs la peinture japonaise et la poésie de Poe, Baudelaire et Mallarmé
Jean Cocteau : Les critiques jugent l'oeuvre et ne savent pas qu'ils sont jugés par elle
Eugenio Barba : Le hasard est une guenon agressive qui saute d'arbre en arbre, tu dois t'accrocher et la serrer très fort pour ne pas tomber tandis qu'elle te hisse vers la cime d'un arbre chargé de fruits
Johanna HESS comédienne TNS (Diplômée 2016)
Stanislas Nordey : Mais ce qui est très important pour moi, c'est ce qui m'échappe. (...) Dès que je vois quelque chose de trop clair pour moi, j'essaie de flouter un tout petit peu pour créer plusieurs sens
Etre traversé par un texte, traverser le texte - Stanislas Nordey : Que les acteurs soient nus. Si je pouvais, j'enlèverais aussi les peaux ou le squelette, je trouverais ça magnifique. J'ai de plus en plus de mal quand il faut faire des costumes
Ariane Mnouchkine : Vous avez charge d'âmes. Chacun a son sacré, pour moi le théâtre est sacré. A travers nos capacités d'hospitalité, de beauté visuelle, d'art, mais aussi de tendresse
Stanislas Nordey : Il y a un mystère. Il est motivant. Pour moi, le théâtre ce n'est pas l'endroit de la résolution. Il faut faire confiance au mystère. Il ne faut pas que le mystère soit révélé
Marcel Proust : en entendant l'actrice, chacun attendait que d'autres prissent l'initiative de rire ou de critiquer... On se figure que c'est grotesque, mais, après tout, c'est peut-être magnifique et on attend d'être fixé
Stanislas Nordey : J'ai toujours pensé qu'en en faisant trop, il en ressortait toujours quelque chose. Il y a de tels immobilismes partout... On se disait : "Pour que ça bouge, il faut en faire trop..." On en était conscients
Stéphane Braunschweig : C'est un peu le rôle de cette jeune fille sauvage dans Brand (IBSEN), Gerd : être celle qui arrive et qui dit : tu es aussi toi-même ce vautour noir contre lequel tu luttes
Jean-Pierre Vincent : Stan est armé. Mais il aura besoin de grands et nouveaux poètes. Ce sont les poètes qui vont nous dire des choses sur le monde, pas les metteurs en scène. // Stanislas Nordey : Ce qui m'éblouit vraiment, c'est la littérature
Eugenio Barba : L'éros et le groupe de théâtre. J'ai plus besoin de chaleur que de lumière, d'amour plus que de clarté
Eugenio Barba : La pensée créatrice n'est pas rectiligne, univoque, pré-visible. C'est le sujet d'une science labyrinthique. Picasso peint le tableau qu'il a tiré mentalement des difficultés dans lesquelles il s'était jeté en peignant la toile précédente
Andrzej Seweryn : Notre art est un art mystérieux. Il y a des règles pour les exercices, mais il n'y a pas de règle de l'art. Les imperfections des acteurs devenaient leurs armes, aux yeux des metteurs en scène
Hans-Thies Lehmann : Dans d'autres performances, c'est la réalité du corps menacé : lorsque Marina Abramowicz se présente aux spectateurs, leur faisant part que la règle du jeu consistait pour eux à faire d'elle tout ce qui leur chantait
Stanislas Nordey : J'ai été inquiété par des formes... Vincent Macaigne... Je me suis dit : "Tu vieillis, mon gars." Ils sont en train de chercher des choses très crues. ça m'a obligé à me réinterroger sur mon rapport à la représentation
Philippe Adrien, CNSAD : Stanislavski n'a qu'un but : déjouer le souci de séduire qui va de pair avec l'embarras... Sa stratégie pour mettre en veilleuse cette part narcissique de l'acteur : occuper son corps et son esprit
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