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PROPOS DE CINEASTES
Jean-Luc Godard : J'aurais aimé faire Le Mépris avec Kim Novak aussi, en lui gardant le côté complètement passif de Vertigo. Son mystère, c'est sa mollesse
Fellini découvre la femme en tant que telle, vers les huit ans, sous la forme d'une plantureuse péripatéticienne de province : C'était, dit-il, un monstre fabuleux et inquiétant, une sorte de Moby Dick. Fascination qui l'a sans doute poursuivi
Truffaut : Hitchcock a projeté sur l'écran toutes ses émotions, qu'il ne vivrait jamais, qu'il ne connaitrait jamais | Hitchcock et ses actrices | Tippi Hedren
La théorie de François Truffaut était que l'être humain a une capacité limitée d'avoir des amis et que si vous en ajoutez un nouveau, il en chasse un autre. Comme il ne voulait pas les chasser, il ne rencontrait personne
Robert Bresson : Dostoïevski. Parce qu'il traite de sentiments et que je crois aux sentiments. Parce que tout chez lui, sans exception, est juste
New York au cinéma
Fellini : La critique. Comme si vous disiez d'une femme, elle est belle, mais a les épaules trop larges ! C'est justement ça, sa caractéristique. Une chose est belle par son caractère et non parce qu'elle réalise un idéal esthétique général
Xavier Durringer, sur les essais caméra : dans les 15 premières secondes, il faut faire quelque chose
Yaara Pelzig | Le policier | Nadav Lapid : Performance de l'actrice ; destinée, absence et remplacement du héros ; le film en lui-même ; rendre à l'art toute sa place. Le coupable, on le découvre quand on s'observe dans le miroir
Robert Bresson : C'est le film qui, en naissant, donne vie aux personnages, et non les personnages qui donnent vie au film
Robert Bresson : mes protagonistes sont des êtres de qui je m'approche comme de trésors très précieux, je me moule à eux
Robert Bresson : au fond, on ne fait plus de films qu'avec sept acteurs pour le monde entier. Mais le public en a assez, j'en suis sûr
Robert Bresson à Jean-Luc Godard : Je suis peintre. J'écris comme je peins, comme je mets la couleur
Jean-Luc Godard sous l'influence de Robert Bresson pour arriver à Dreyer. Histoire d'une citation de Vivre sa vie
Godard à Bresson : si je prends des acteurs, c'est une question de morale. Parce que je trouve que le cinéma pourrit les gens, ceux qui ne sont pas préparés
Robert Bresson : D'abord agir | Notes sur le cinématographe | Oh Jeanne, pour aller jusqu'à toi, quel drôle de chemin il m'a fallu prendre
Robert Bresson : Plastiquement, il faut sculpter l'idée dans un visage par la lumière et l'ombre
Robert Bresson : Scorsese est venu me voir : il avait le désir de m'aider. Je suis allé voir son dernier film : il y a quelque chose. Il travaille avec des rythmes et des sons
Robert Bresson : dix propriétés d'un objet, selon Léonard : clarté et obscurité, couleur et substance, forme et position, éloignement et rapprochement, mouvement et immobilité
Robert Bresson : Tire de tes modèles la preuve qu'ils existent avec leurs bizarreries et leurs énigmes
Martin Scorsese, Cape Fear : Le jeu de De Niro est excessif, c'était son intention et je la trouvais bonne. Il fallait faire oublier la première version, atteindre un autre état d'esprit
Federico Fellini : comment naît un film ? De l'imagination à une réalité, plus sale et plus terreuse, parfois, mais possible, humaine, chaude
Fellini : Pour mettre en branle l'énergie créatrice...
Pascal Bonitzer, La disparition (sur Antonioni) : l'espace pur. Ce point ultime de l'être enfin délivré de la négativité des projets
Martin Scorsese : dans mes films, j'ai toujours voulu combiner Welles et Cassavetes. On est au-delà de la modernité quand on voit Othello aujourd'hui. On commence juste à penser le montage et le découpage comme lui les a pensés à l'époque
Fellini : Je ne trouve pas de grande différence entre fantaisie, rêve, et faits advenus dans la réalité. Les songes et les rêves ne sont-ils pas également des faits qui surviennent ?
Beauviala à Godard : Ce qui nous émeut, c'est l'image réinventée au réveil en fin de rêve, plusieurs couches accumulées, la trace des images concoctées les yeux fermés
Fellini : en finir avec la représentation complaisante ou angoissée du négatif, le miroir inquiétant du désordre et de la décadence
La vraie fin des Valseuses, coupée par Bertrand Blier
Jean-Claude Brisseau : Sabrina Seyvecou, très bonne comédienne, a réussi à faire de son personnage quelque chose d'important, il s'est développé | Choses Secrètes
Claude Sautet - Première idée de César et Rosalie - Genèse des personnages
Jean-Claude Brisseau : Je suis hostile à un nouveau style de découpage où la caméra se déplace sans arrêt ; on ne voit plus rien. Souvent, on n'utilise cette figure que pour donner artificiellement du rythme
Robert Bresson : Le cinéma sonore a surtout inventé le silence | Brigitte Bardot : si tu m'aimes, tais-toi ! - LE MEPRIS - GODARD
Jean-Claude Brisseau, Le spectacle du mal : On fait un film pour comprendre pourquoi quelqu'un peut tuer quelqu'un d'autre, sinon, ce n'est pas la peine
Jean-Luc Godard : Aujourd'hui on ne parle plus. J'aime la dispute. L'avantage du cinéma, de la littérature, de l'art, c'est de faire des disputes violentes, de ne pas chercher le compromis. Les artistes n'ont pas besoin de compromis
Martin Scorsese : Mon père disait : Quand on parle trop, il n'y a plus un seul mot disponible, à la fin. Tout ce qui reste c'est d'aller chercher une batte de base-ball et de frapper !
Martin Scorsese : Robert De Niro et moi
Antonioni : La femme qu'il cherche est un personnage. L'homme est metteur en scène. Nous devons pouvoir aimer même les femmes que notre imagination fait naître
Pascal Bonitzer : C'est là la malediction de l'époque des effets spéciaux : le "on peut montrer" se transforme automatiquement en "on doit montrer". Au point crucial où cette loi passe dans le réel, le metteur en scène n'a plus rien à dire
Antonioni : On ne peut penser abaisser le niveau de l'art car les classes défavorisées ne peuvent l'atteindre. On ne parviendrait jamais plus à relever son niveau
Michelangelo Antonioni : le personnage-femme, filtre bien plus subtil de la réalité, plus inquiet et plus capable que l'homme de sacrifices et d'amour
Antonioni : Les fous voient des choses que nous ne voyons pas. Avec la raison, on ne s'explique ni le monde, ni l'amour, ni rien d'important. Ne suis pas de ceux qui croient tellement à la raison
Antonioni : Qui sait s'il y a une raison dans l'échec commercial de certains de mes films... J'ai toujours eu la pudeur de mes sentiments. Et je n'aurais pas du avoir la pudeur des sentiments de mes personnages ?
Antonioni découvrant Sophia Loren, refusée par le producteur (qui voulait un nom connu)
Les acteurs, même les meilleurs, ne s'intéressent pas au film jusqu'au moment où il y a un dialogue à dire
Michelangelo Antonioni : Ce qui me frappe d’abord dans un visage, ce sont les couleurs. J’ai toujours aimé les couleurs
Antonioni à Godard : Je sens devoir exprimer la réalité en des termes qui ne soient pas totalement réalistes. Prenez par exemple la petite ligne blanche abstraite qui...
Entretien Godard - Antonioni : psycho-physiologie de la couleur
Antonioni : La critique cinématographique concernant seulement la substance du film, comme s'il ne s'agissait pas de valeurs filmiques d'ensemble à juger
Leos Carax, ne pas montrer les rushes aux acteurs : Une actrice qui ne s'est pas vue du tout dans la peau du personnage, son appétit du personnage grandit de jour en jour, elle se risque de plus en plus, sans savoir ce qu'elle risque
Leos Carax : La panique de ne pas arriver à la légèreté dont on rêve. Le bonheur inouï. C'est l'élan qui est beau. Tout devient un peu dégoûtant si on sait tout
Samuel Fuller : Je ne peux pas faire un vrai film de guerre, parce qu'on est en sûreté. Je cherche qu'on fasse l'expérience du danger
Martin Scorsese : Enfant, je dessinais des storyboards pour des films imaginaires mis en scène par des gens comme Hitchcock et Huston
Martin Scorsese : Ida Lupino s'efforça de remettre en question l'image passive, décorative de la femme dans les productions hollywoodiennes
Martin Scorsese : Film, rêve et réalité. Partir de la réalité banale, et mélanger les choses, les rendre confuses
Lorsque Sharon Stone pleure sur son lit, c'est la culpabilité de Scorsese qui revient : ses années d'analyse, ses nuits de masturbation, ses pulsions suicidaires et sa maladie faite film
Martin Scorsese au bout de la nuit blanche : Penser au sexe et m'en sentir coupable. Devenir une unité de plus en plus ramassée sur soi-même, en étant seul très souvent
Emmanuel Mouret : surprises, possibilités ; on ne peut pas anticiper le rapport du comédien avec le décor et avec le texte. Le vrai travail sur un plateau, c'est ça
Woody Allen : Les mots que les studios aiment entendre
David Cronenberg à son agent qui ne voulait pas qu'il fasse Crash pour ne pas ruiner sa carrière : Mais c'est cela, ma carrière !
David Cronenberg : Mais pourquoi pas ? Qui dit cela ? D'où vient une telle règle ?
Bresson à Godard : Quand je pense qu’on me dit parfois que dans mes films on parle faux ! Moi, je ferais parler faux ! Mais qu'est-ce qui leur fait croire qu'ils parlent juste, eux ?
Pialat - Truffaut | T'aimes ça toi les films où l'on parle de la mer et la séquence suivante on est au bord de la mer ?
Claude Sautet : Dans les décors naturels, au contraire du studio, quelque chose existe de ce désordre universel, propre à l'homme
Claude Sautet : Je suis un amateur du comportement. Rendre le dedans par le dehors
Claude Sautet : chercher comment, dans les rapports banals, les instants prennent une épaisseur presque tragique, jamais sordide, et toujours bouleversante
Sandrine Bonnaire : comme actrice, Pialat m'a appris à essayer d'être intègre par rapport à l'idée des artifices, de la composition, de la performance. Le moins chichiteux possible
Charlie Chaplin : L'idée de ma canne est peut-être ma trouvaille la plus heureuse
Samuel Fuller : c'est le monde qui fait ce que vous êtes. Ce n'est pas vous qui faites ce monde. Le cerveau a son point de non-retour
Paul Schrader, scénariste de Taxi Driver et Raging Bull, explique comment il choisit ses étudiants en écriture de scénario
Robert Bresson : Quelqu'un me disait : "Au cinéma on a tout fait". Le cinéma est immense. On n'a rien fait | Ariane Labed : le cinéma peut tout inventer
Michelangelo Antonioni : Enfin, je ne sais pas. Si vous me reposez la question dans dix minutes, peut-être vous répondrais-je autrement
Pierre Braunberger : c'est une caractéristique des grands metteurs en scène que d'avoir un couloir étroit, qui est leur propre personnalité
François TRUFFAUT : CINEPSYCHOPATHIA SEXUALIS | L'Amour au cinéma - Tableau des anomalies sexuelles à l’écran
Jean-Pierre Beauviala : à trop se regarder tout de suite, sans laisser le temps distancier faits et gestes, on corrige, on rogne, on ramollit l'expression, jusqu'à se mettre à mentir
Philippe Grandrieux : Explorer l’âme humaine à travers des personnages complexes c’est quelque chose qui me guide dans mon cinéma et que je retrouve dans la littérature, en particulier chez Dostoïevski ou Proust
Alain Bergala : Les scènes les plus troublantes de Hitchcock sont souvent celles où une tension sexuelle cachée pousse sous le scénario de surface, le déforme, où un motif ordinaire est surinvesti par un affect déplacé, comme dans le rêve
Orson Welles : pour ma vision du cinéma, le montage n'est pas un aspect, c'est l'aspect. C'est toute l'éloquence du cinéma que l'on fabrique dans la salle de montage
Orson Welles : La générosité, c’est la vertu essentielle. Je déteste quiconque veut retrancher une note de la gamme humaine : on doit à tout moment pouvoir en faire vibrer tous les accords
Eliminer une certaine pornographie expressive : Akira Kurosawa, Isabelle Adjani : le jeu de l'acteur dans le théâtre japonais et dans le théâtre européen
David Cronenberg : le corps est le fait primordial. Pour moi, le cinéma est fondamentalement tactile, sensuel, pas seulement visuel. Il faut que la pensée s'incarne physiquement
Sicario (Denis Villeneuve) aurait pu obtenir plus d’argent si le scénariste avait accepté de changer le personnage qu’incarne Emily Blunt en homme. Refus tout net
David Cronenberg : les émouvoir en leur montrant des choses qu'ils n'ont jamais vues et en établissant des connexions inattendues, des métaphores
David Cronenberg : nos rêves subissent l'influence du cinéma. Les gens ne rêvent plus comme il y a un siècle. Ils utilisent des techniques cinématographiques, le montage...
David Cronenberg : Nous possédons des antennes sensibles à des choses différentes. Ce que nous faisons entrer dans nos corps et notre système nerveux est si vaste, un surplus s'écoule dans notre art, on ne peut pas l'incorporer à la vie
Jean-Luc Godard : Monika (Bergman), c'était déjà Et Dieu... créa la femme, mais réussi de façon parfaite
Ingmar Bergman : L'actrice Harriet Andersson est un des rares génies cinématographiques | Regard caméra - Monika
HITCHCOCK : Après le dernier plan de VERTIGO...
HITCHCOCK : Vertigo, féerie psychologique, est beaucoup plus important pour moi que North By Northwest, divertissement très amusant
Robert Bresson : La vie est presque entièrement faite de hasards. Le mal déboule, vertigineux. Pour une petite faute - le démon surgit
Jean-Luc Godard : Les femmes, les actrices, je ne les ai pas très bien traitées. J'ai respecté leur beauté aléatoire, mais je n'ai pas fait très attention à ce qu'elles pouvaient dire ou faire | Jean Seberg, copiée / citée de Preminger
Fellini : mon Casanova et le Barry Lyndon de Kubrick suffoquent tous deux dans un espace vide : l'un est étouffant, l'autre est tellement vaste qu'il en devient également asphyxiant
Federico Fellini : Conscience et créativité. Spontanéité | Critère pour juger une oeuvre d'art
Antonioni : Lucia Bosè était merveilleuse. Ce n'était pas une actrice. Pour obtenir le résultat que je voulais, j'ai dû recourir à la violence, psychologique et physique
Alain Bergala, Godard au travail - Comment est née la phrase d'Anna Karina dans Pierrot le fou, "qu'est-ce que je peux faire, j'sais pas quoi faire"
David Lynch : J'aime les choses qui ont, en elles, le germe d'autres choses. Il faut qu'elles soient abstraites. Plus elles sont concrètes, moins ce germe a des chances d'exister
Eric Rohmer : nos opérateurs manquent d'audace, et les écoles de cinéma ne sont pas faites pour leur en donner | Francis Ford Coppola : les acteurs et les techniciens sont comme les spectateurs : ils résistent très fort face aux innovations
Robert Bresson : Mon coeur va constamment vers ces garçons et ces filles qui s'interdisent une société fondée scandaleusement sur l'argent et le profit, sur la guerre et la peur
Jean-Luc Godard à Robert Bresson : il faut violer la photographie (la cinématographie), la pousser dans ses...
Antonioni : je grimpais jusqu'à une fenêtre pour voir qui et quoi il y avait dedans. Regarder en l'homme quels sentiments, quelles pensées le font agir, dans son chemin vers le bonheur ou la mort
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