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MUSIQUE
Marcel Proust : Vinteuil. Preuve de l'existence irréductiblement individuelle de l'âme, c'était quand il cherchait puissamment à être nouveau, qu'on reconnaissait, sous les différences apparentes, les similitudes profondes au sein d'une oeuvre
Combien de fois pour aimer ? Ce qui est nouveau est toujours par défaut moins bien apprécié au départ. Une chanson obtient les meilleures appréciations au bout d’environ huit semaines de rotation, une douzaine d’écoutes pour un auditeur moyen
Proust aima Wagner pour la haute fréquence des leitmotive, réminiscences musicales qui construisent un paysage familier
Nietzsche avait été amené à rejeter la musique dramatique : "Cette musique demande très sérieusement que l'on ait les oreilles là où se trouvent les yeux"
Les carnets de Bruce Springsteen sont pleins de mots, pas pleins de notes ou d'accords. Des strophes, des personnages. Leurs vies prennent alors un tour poétique, qu'elles n'ont pas dans la réalité, deviennent des épopées
Springsteen, le bosseur : Il dit qu'il a un diplôme de rock'n'roll. Il a étudié les plus grands. Il voulait comprendre les lois du succès, mais aussi pourquoi tant ont chuté. Il se préparait à surgir, puis à durer. La plus grande bête de scène au monde
Baudelaire, Proust, Tannhäuser : Vénus se dresse. Toute chair qui se souvient se met à trembler | Hachures de phrases voluptueuses et gémissantes | Vidéo : TANNHAUSER (Andréa Lebris & Nano Silva | Patalano / Hubert Legrand / Wagner)
BONO (U2) : On a créé une voix pour le personnage de THE FLY. En descendant de plusieurs tons, en abaissant ma voix jusque dans le caniveau, ça me permettait d'utiliser un vocabulaire complètement différent. J'allais mettre mon coeur à nu, alors..
Les manifestations les plus intéressantes de la vie ont sans doute toujours ce double visage de passé et d'avenir, progressives et régressives à la fois. Elles décèlent l'ambiguïté de la vie même (Thomas Mann, Le docteur Faustus)
Bono (U2) : La vie d'un compositeur est étrange, on construit toujours sa maison à l'envers, du ciel vers la terre. On a d'abord la musique, puis la mélodie, et ensuite on essaie de trouver les mots qui vont exprimer l'âme de la chanson
Eric Rohmer : Quand je filme, j'essaie d'arracher le plus possible à la vie même. Je ne cesse de relire Balzac, Dostoïevski, Meredith ou Proust, auteurs prolixes, riches, touffus. Ils m'apportent la présence d'un monde vivant sa propre vie
Paul Valéry : Conserver la merveille dans l'accoutumance. Ceci est une valeur rare dans les oeuvres. Les amateurs exclusifs de nouveau ne songent pas à la qualité de pouvoir être répétée, réentendue, repensée, revue - à la valeur Re - des oeuvres
Claude Sautet : Mes films sont influencés par la musique et la sculpture. La musique polyphonique, les choeurs à voix multiples. L'extrême simplicité, cette infinité de variations... L'ornementation
Camille Berthomier, dix ans après "À travers la forêt" (Jean-Paul Civeyrac) : "Adore Life" (Jehnny Beth, Savages)
Kristen Stewart | The Rolling Stones - Ride 'Em On Down (VIDEO CLIP)
Truffaut : les mouvements anticulturels, c'est très bien, mais qu'on donne déjà la possibilité à tout le monde d'être cultivé et après on fera de l'anticulture. Laissons les gens accéder aux livres, accéder à la musique, accéder à tout ça
Avant de savoir goûter les productions de l'art étranger, il faut passer par une période d'initiation | Georges Servières, après le décès de Gustav Mahler
Love Theme From "Zabriskie Point" / Antonioni : Roy Orbison - So Young
Terrence Malick : Parsifal
Jorge Lavelli, metteur en scène de théâtre et d'opéra : j'ai choisi de faire beaucoup de lyrique, c'est là que je sentais le plus grand espace de liberté. La musique est chose abstraite, on peut inscrire n'importe quel type de rêve
Claude Régy : les gens écoutent l'opéra les yeux fermés, cela devrait nous faire réfléchir à ce qu'on leur met sous les yeux quand par hasard ils les ouvrent | Panowsky : une vision, non une illusion. Le théâtre invisible : le nouveau Bayreuth. La lumière
Yannis Kokkos : Il incarne totalement le personnage en laissant cette petite marge d'abstraction, les pieds sur le plateau et la tête dans les étoiles
Les pages de plus haute complexité jamais écrites en musique : comment une idée musicale, apparemment épuisée, se relance d'elle-même par l'émergence inattendue d'une de ses facettes subitement révélée...
Direction. Pierre Boulez : le chef face aux grands solistes. Ce qui est rédhibitoire c'est d'arriver sans aucun point de vue
Pierre Boulez : la seule façon de conduire est de conduire avec une intention. Il faut avoir le sens de la perspective
Pierre Boulez : ce qui m'intéresse, c'est de revenir sur les choses : quand elles sont à un degré de profondeur tel qu'on peut revenir dessus et s'enrichir chaque fois
Pierre Boulez : une certaine fatigue par rapport à la radicalité des recherches donne un art de la conserve, de ramasse-miettes, de décharge publique
Pierre Boulez : Le marché induit le conservatisme, oui... Mais si vous avez une forte personnalité, c'est vous qui changerez le marché, ce n'est pas le marché qui vous changera
Pierre Boulez : ces gens qui entendent ne connaissent pas les partitions. Ils connaissent d'autres enregistrements. Ils ne reviennent pas vraiment au texte
Patti Smith : art, livres, opéra, cinéma, Godard, Bresson, et Rock and Roll... : J’ai choisi résolument d’être libre et de n’être dépendante de rien. Sauf de l’art peut-être. Ou de l’amour
Patti Smith : Je suis une fan d'opéra. Mon Top 5. Parsifal est mon opéra favori entre tous, le plus beau, le plus spirituel : de la poésie, de la mythologie, certaines des plus belles mélodies, tellement de contenu symbolique
Top 5 David Bowie au cinéma
Le Piano au cinéma
Top 5 Leonard Cohen au cinéma
Top 5 Nico
Paul Valéry, De la diction des vers : Racine et Gluck
Proust : Car les théories et les écoles, comme les microbes et les globules, s'entre-dévorent et assurent, par leur lutte, la continuité de la vie
Paul Valéry : Comme on peut commencer... Par les masses émotives, les états inarticulés ou par les rythmes et mouvements, ou les mots isolés. Ou bien - acte inverse - qui de la formule nette procède vers la matière
Tournage de Conte d'été : Eric Rohmer chante "Je suis une fille de corsaire", avec Gwenaëlle Simon et Melvil Poupaud
L'acte de l'artiste, les oeuvres ... les seuls objets indiscutables d'amour, de travail, de désir, les seuls moyens de rédemption | Paul Valéry
Paul Valéry : cette incertitude fait le sublime de ces métiers | Etre cinéaste, c'est chercher indéfiniment ce qu'est le Cinématographe
Martin Scorsese : La musique du Mépris de Godard dans Casino. J'adore Le Mépris, ses couleurs, l'usage du Scope. Le sujet aussi : ce couple qui se déchire. La femme qui part avec le producteur. Et la magnifique tristesse de tout cela
Orson WELLES : Selon les plaisirs qu’ils me donnent, voici la hiérarchie des arts : tout d’abord la littérature, puis la musique, la peinture, et le théâtre. Je n'aime pas le cinéma, sauf quand je tourne
Deleuze / Bazin : le cinéma est tout entier modulation | Paul Valéry : Passages et modulations - Le secret le plus fin de l'art - et marque de l'art exquis